Un niveau d’endettement de 34 millions d’euros d’ici la fin de l’année et avec un nouvel emprunt de 6,6 millions d’euros "nécessaire à la section investissement", Saint-Louis devra bien attendre 71 ans pour amortir ses emprunts. " C’est l’un des pires niveaux jamais atteint par la commune", a déploré la première magistrate Juliana M’Doihoma. "On mesure dès lors le chemin qu’il nous faut parcourir, la rigueur d’exécution cette année pour éviter à Saint-Louis de se retrouver à nouveau en situation dégradée". Des lignes budgétaires dont celles consacrées aux dépenses courantes notamment ont déjà été consommées à plus de 90 %.
Une analyse des finances de la commune et un niveau de responsabilité que ne partagent pas l’opposition de Philippe Rangama mais aussi celle de l'ancienne équipe aux commandes. Alix Galbois, ex-conseiller municipal de l’ancienne majorité, a rappelé "l’énorme patate chaude" laissée par la mandature de Claude Hoarau, absent ce mercredi. Fin 2013, 35 millions de prêts qu’Alix Galbois qualifie de "toxiques" ont été contractés à un taux de 6 %. Des prêts "que nous trainons et que vous trainerez", a affirmé Alix Galbois qui finalement estime, en se basant sur les chiffres de la mandature de Patrick Malet, que "St-Louis n’est pas si endettée".
Louis-Bertrand Grondin a lui interpellé son ancienne collègue sur l’impact non inscrit au budget 2020 de la crise du Covid-19 mais aussi sur le cumul des mandats de l’édile également conseillère régionale, directrice au cabinet du président de l’Université de La Réunion et siégeant à la Civis.
"J’apporterais des réponses politiques aux questions politiciennes", a rétorqué Juliana M’Doihoma. La commune n’a ainsi pas souscrit d’emprunts toxiques mais "des emprunts à taux élevé et peut-être à réexaminer" est intervenu le DGA Eric Ferrère.
"Je ne désespère de redresser la barre". L’édile ainsi compte sur un audit "flash" de 6 semaines pour éclairer sur l’état réel des finances. Un audit qui proposera aussi des scénarios prospectifs.
Pour cette année 2020, le budget primitif 2020 voté s’élève donc à plus de 105 millions d’euros dont 86,7 millions d’euros en section de fonctionnement et 19 millions en investissements.
Louis-Bertrand Grondin a lui interpellé son ancienne collègue sur l’impact non inscrit au budget 2020 de la crise du Covid-19 mais aussi sur le cumul des mandats de l’édile également conseillère régionale, directrice au cabinet du président de l’Université de La Réunion et siégeant à la Civis.
"J’apporterais des réponses politiques aux questions politiciennes", a rétorqué Juliana M’Doihoma. La commune n’a ainsi pas souscrit d’emprunts toxiques mais "des emprunts à taux élevé et peut-être à réexaminer" est intervenu le DGA Eric Ferrère.
"Je ne désespère de redresser la barre". L’édile ainsi compte sur un audit "flash" de 6 semaines pour éclairer sur l’état réel des finances. Un audit qui proposera aussi des scénarios prospectifs.
Pour cette année 2020, le budget primitif 2020 voté s’élève donc à plus de 105 millions d’euros dont 86,7 millions d’euros en section de fonctionnement et 19 millions en investissements.