Face à une telle situation, il y a urgence à mobiliser toutes les bonnes volontés pour redresser la barre.
Les revenants, avec leurs déboires judiciaires, qui nous ont conduit droit dans le mur, sont discrédités pour parler d’avenir et proposer d’éteindre le feu qu’ils ont allumé.
Les opportunistes, les asperkui et autres véyèr d’kok ne sont pas plus dignes de
confiance pour avoir et cautionné tout ce qui a généré déficit, précarité et exclusion à Saint-Louis.
L’exclusion ne touche pas uniquement les 50% de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté. Elle gagne aussi, malheureusement, les couches moyennes de notre commune. Beaucoup de ménages dont les membres travaillent, ont un salaire, ne peuvent plus s’en sortir, à cause de la hausse vertigineuse des impôts…
Pour sortir de cette situation, il faut décréter un véritable état d’urgence.
Il faut une rupture avec la politique qui a été menée depuis une vingtaine d’années.
Pour tourner définitivement la page, pour que Saint-Louis ne soit plus un bato fou, il faut changer de capitane, changer d’équipage, changer de cap et changer de méthode!
Voilà ce que nous proposons à notre seul allié dans cette campagne : la population de Saint-Louis et de la Rivière.
Philippe Laïnin Rangama