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St-Louis : Ma ville chérie, pourquoi es-tu devenue aussi crasseuse ?

Concernant la sécurité, nous constatons que l’urbanisme sauvage gagne du terrain et se développe tout autour de la cité, quelque fois même à l »intérieur, là où le peuplement est plutôt réservé à une population à revenu relativement modeste et vivant dans la précarité. Ce qui explique, en grande partie son refus d’intégration à une classe […]

Ecrit par anonyme – le jeudi 11 août 2011 à 21H59

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Concernant la sécurité, nous constatons que l’urbanisme sauvage gagne du terrain et se développe tout autour de la cité, quelque fois même à l »intérieur, là où le peuplement est plutôt réservé à une population à revenu relativement modeste et vivant dans la précarité. Ce qui explique, en grande partie son refus d’intégration à une classe sociale qui ne semble guère lui convenir. Le clivage des quartiers riches et pauvres va de paire avec celui de la sécurité des aménagements et des problèmes prévisibles.

Oui, tout a changé à Saint-Louis, notre ville est devenue une souillon, peuplée de renégats sans vergogne, de bruiteurs en tous genres. En plus des sonos maisons, diffusant de la milliasse sonore (l’heure n’a aucune importance, ce qui pour leur propriétaire est synonyme de jouissance devient pour nous de la nuisance…! ils n »en ont rien à faire…), il nous faut supporter les pétarades des motos à pots modifiés pour faire plus de bruit, et cela en toute impunité. La Police Municipale et la Gendarmerie ne devraient-elles pas combiner leurs efforts et mettre fin à ces exactions?

Saint-Louis est aussi victime d »un mode de gestion calamiteux, voire décadent où règne le vide politique; règles et droits fondamentaux semblent être passés de mode; certains conducteurs de véhicules s »arrêtent ou stationnent n »importe où, font fi des principes élémentaires de civisme et ceux du Code de la Route.

D’un autre côté, le manque de transparence de la tchatche politique n »arrange en rien la mentalité des abandonnés administrés. Quant à notre sécurité et notre confort, belle lurette qu’on n’y croit plus…

Viennent s »ajouter à ce désolant constat, l’apparent laxisme des institutions, qu »elles soient privées ou officielles, l’insécurité permanente vis à vis de la personne et des biens, la saleté généralisée à tous les quartiers. Allez-y faire un tour Rue Saint-Louis, Rue Saint-Philippe, Rue Saint-julien…etc

Des aberrations, il y en a un peu partout, aussi vais-je vous en citer quelques-unes qui font l »objet d »incompréhension, voire d’étonnement, de la part des résidents :
– la conception, clôturée à la hâte, d »une zone festive permanente à l »Étang du Gol, au mépris de la sécurité et de l »environnement;
– la période de fermeture, de la porte sud de la ville, jugée trop longue; alors qu »avec les moyens météorologiques dont dispose le département, on pourrait réévaluer les dispositions antérieurement prisent en la fermant quarante huit à soixante douze heures avant l »arrivée d »une perturbation météorologique. La réouverture quant à elle resterait tributaire des dégâts constatés après le passage du météore;
– des feux tricolores ruiniformes dont le décalage – de l’éclairage – mal adapté conduit à embouteiller monstrueusement la Rue Lambert ( elle n’est malheureusement pas la seule ! ) aux heures marchandes; toutefois, le pic est atteint lors de la sortie des classes de l’enseignement primaire, principalement l »école Saint-Joseph de Cluny;
– les patrouilles de Police – municipale et nationale – semblent n »être qu »un lointain et vague souvenir, vu qu »elles ont été reléguées à l’autel des regrets ;
– un marché forain vétuste, complètement éteint, voire à l’abandon et qui semble chercher sa place dans une cité où l »immobilisme, la misère culturelle, l »indifférence, donnent l »impression d »un gâchis achevée;
– dernière aberration, celle-là, elle est majestueuse, il s’agit de l’ancien marché du centre ville hideusement reconstruit sous l’égide de l’ancien maire ! Quand sera-t-il livré et qui en seront les heureux pensionnaires?

Coincés face à des situations de plus en plus complexes qu’ils ne peuvent plus résoudre et faute de ne pouvoir continuellement leur tourner le dos, le maire et son petit  »e »club, en sont réduits aux expédients. Au final, c’est l’anarchie à tous les niveaux !

Bref, Saint-Louis est une ville où il ne fait plus bon vivre. Ses habitants ont peur… !

En revanche, des symboles comme le cosmopolitisme, couplé à une certaine joie de vivre, les associations de quartiers, le nouveau quartier d »affaires principalement en zone industrielle, certes, cela existe bel et bien mais toujours rien de cohérent derrière.

Il y a aussi quelques éphémères actions, mais en majorité inégalitaires; à titre d »exemple je vous fais part d »un mode de recrutement qui se veut être une pratique très répandue : "à demandeur d »emploi possédant BAC + x ? on privilégie généralement la progéniture sans qualification aucune du militant politique !". Notons au passage que monsieur le maire fait partie de ces élus politiques qui considèrent que cette pratique est tout à fait légitime et due!

Imaginez-vous cette nullissime personne pensionnaire d’un poste, tel celui du service du patrimoine ou des services techniques, et ou celui de l »urbanisme… etc! Oseriez-vous imaginer la suite ?

Y aurait-il quelque chose d’efficace dans cette ville? Peut-être le secteur public ! oui si l’on s’en tient à la Santé, l’Enseignement, le Sport…etc, mais pour combien de temps encore?
Rappelons au passage que monsieur le maire et ses élus ont à peine deux ans et demi pour combler un déficit babylonien ; la mission est quasi impossible car ce déficit est d’une telle ampleur qu’il inhibera toute tentative d »entreprendre quoique ce soit sortant des sentiers battus, tels : "le grand complexe sportif avec piscine Olympique; La Rivière 25ème commune; le projet de liaison directe de la sortie du pont de la Rivière Saint-Étienne à la Rivière; le Festival des Musiques de l’Océan Indien; le Paysage d’Art et d’Histoire; l’autre, mais celui-là cher au maire, le Festival de la Culture et de la Jeunesse, complément de toutes les autres grandes manifestations à caractère culturel et moins festive."

Chancelant et condamné à mettre bas les pouces, le Service Culturel, n »ayant plus l’ombre d »un projet à brandir, est depuis quelques temps manifestement d »humeur triste… ! Son directeur très affecté, en aurait tellement gros sur la patate, et serait sur le point de renoncer à toute résistance. Ce qui indubitablement, l’amènera à céder de guerre lasse.

Le cadre naturel, dans lequel se trouve Saint-Louis, peut-il à lui seul être considéré, critère de séduction ? Non car il lui manquerait la situation urbaine exaltée par des monuments régulièrement entretenus, le style architectural à redéfinir, l’entretien régulier des espaces verts, les transports et types de transport, la circulation, la propreté générale et surtout celle des rues… etc.
Mais pour réussir tout cela, le personnel mis à disposition est-il à la hauteur ? Je crains que non, hélas !

Trois ans déjà, et une bonne partie de la population ne sait toujours pas comment s’appelle la place principale de la mairie ! En effet, aucune pancarte n’y est apposée ! L’ancienne n’était peut-être pas du goût des partisans qui l’on brisée, mais reconnaissons lui au moins le mérite d’avoir existé.. sept années durant ! Quoi de plus normal dirons-nous, le maire n’entre ni n’en sort…

 

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