Des militants mais aussi agents communaux étaient nombreux à assister au conseil municipal de St-Louis hier soir tenu à la Rivière. Pour cause, l’instance avait à adopter le plan de titularisation de 565 agents communaux. Les passes d’armes entre élus de la majorité et de l’opposition ont ainsi commencé dès le début du conseil sur le vote des comptes de gestion et administratif. Les chiffres, source de questionnements pour les élus de l’opposition rappelant que le budget primitif 2018 avait été jugé insincère par la Chambre régionale des comptes. « Le contrat de confiance est respecté », a affirmé la DGS, le maire Patrick Malet s’étant retiré comme l’oblige la procédure. À son retour, les affaires suivantes ont été débattues tantôt sous les huées tantôt sous les applaudissements.
Elodie Boisvilliers, élue déléguée aux ressources humaines, a introduit l’affaire du plan d’intégration en déclarant: « notre commune se veut exemplaire en matière de ressources humaines » . Pour l’opposition, les agents n’ont pas été suffisamment informés des conditions de leur titularisation. Si elle implique un maintien de salaire et la baisse du temps de travail, se pose notamment la question pour Philippe Rangama du PEUP, du régime de retraite.
« Il s’agit pour le moment d’un cadre », a rétorqué Patrick Malet. « Ce n’est pas demain que nous allons titulariser tout le monde ». Il faudra effectivement attendre le retour du contrôle de légalité. Chaque agent recevra par la suite les informations nécessaires pour qu’il puisse prendre sa décision, a conclu l’édile le débat sur cette affaire. Le plan a été adopté à la majorité, l’opposition s’est abstenue.