Cadavres d’animaux, déchets du BTP, appareils électroménagers usagers, batteries, pneus, poubelles en tous genres, à Saint-Louis, les voix s’élèvent contre les dépôt d’ordures sauvages qui fleurissent sur le territoire de la commune. Les habitants expriment leur ras-le bol, plus particulièrement concernant un énorme dépotoir qui se situe dans la rue cannière, à proximité du collège Jean Lafosse, dans la quartier du Gol. Des tas d’ordures jonchent les abords du chemin sur des dizaines de mètres, de chaque côtés de la chaussée et parfois directement dans la ravine qui traverse la zone.
Les services compétents de la mairie et de la Civis auraient été alertés mais rien ne semble vraiment évoluer. Au contraire, la situation empire, les cadavres de cabris se multiplient et génèrent des odeurs insupportables, même à bonne distance. Les habitants souhaiteraient davantage de contrôles et des sanctions pour les contrevenants. « On a deux décharges à notre disposition, l’une à Pierrefonds et l’autre à l’Etang-Salé, à peine à cinq kilomètres. Que les gens fasse preuve de civisme », peste Gaël qui utilise régulièrement cet axe dans le cadre de son travail. Selon lui, les usagers sont régulièrement incommodés par les fortes odeurs des cabris en décomposition.
Ce dépôt sauvage n’est pas un phénomène isolé à Saint-Louis puisqu’on retrouve le même type de déchets en plein coeur du Palissade, au beau milieu des logements sociaux du quartier. Régulièrement, ces ordures sont incendiées, vraisemblablement pour permettre d’en réduire le volume. A Saint-Louis, les décharges publiques sont aux quatre coins des rues…