La semaine dernière, nous recevions un message nous avertissant de "la chute d’un gros débris sur la voiture d’une salariée" à l’intérieur du parking de l’ancienne école Hippolyte Foucque, reconvertie en mairie annexe. Toujours selon le message, la vie de l’employée s’est jouée à quelques minutes près. L’auteur nous invitait à nous y rendre pour constater les dégâts. Ce qui a été fait.
Sur place, bien que ne disposant pas de compétences en BTP, rien ne laissait deviner à la chute "d’un gros débris". Seules des barrières de sécurité à l’abord du bâtiment laissaient penser que quelque chose s’était passé. Après avoir contacté la mairie pour avoir confirmation des événements, c’est directement Juliana M’Doihoma qui nous a répondu, photo à l’appui.
Sur place, bien que ne disposant pas de compétences en BTP, rien ne laissait deviner à la chute "d’un gros débris". Seules des barrières de sécurité à l’abord du bâtiment laissaient penser que quelque chose s’était passé. Après avoir contacté la mairie pour avoir confirmation des événements, c’est directement Juliana M’Doihoma qui nous a répondu, photo à l’appui.
L’incident confirmé
“La semaine dernière, on a eu un petit morceau de béton qui s’est échappé d’une façade de l’ancien bâtiment. Il y a eu un désagrément mineur sur la voiture d’un de nos agents. Le processus classique de sécurisation a été déclenché”, explique la maire de Saint-Louis.
“Les équipes ont enlevé les éclats de béton au sol. Les agents ont contrôlé et purgé tout ce qui pouvait représenter un risque sur les coursives. Un barriérage a été mis en place pour démarquer le périmètre de sécurité”, détaille-t-elle.
Juliana M’Doihoma va plus loin en expliquant que ce bâtiment n’est pas le seul dans cet état. “Le bâtiment Hyppolite Foucque est dans un état de délabrement. Ce n’est pas le seul dans la ville. On a le bâtiment de nos archives qui est dans un état pitoyable, et même l’Hôtel de Ville principal présente des problématiques d’infiltrations”, déplore-t-elle.
L’édile assure avoir lancé un diagnostic des bâtiments municipaux depuis 2021. “J’ai souhaité avoir une expertise détaillée. J’ai demandé une fiche de santé par bâtiment avec une priorisation des travaux en lien avec les questions de sécurité”, explique la maire. Les premiers résultats confirment "une extrême vétusté du bâti".
“La semaine dernière, on a eu un petit morceau de béton qui s’est échappé d’une façade de l’ancien bâtiment. Il y a eu un désagrément mineur sur la voiture d’un de nos agents. Le processus classique de sécurisation a été déclenché”, explique la maire de Saint-Louis.
“Les équipes ont enlevé les éclats de béton au sol. Les agents ont contrôlé et purgé tout ce qui pouvait représenter un risque sur les coursives. Un barriérage a été mis en place pour démarquer le périmètre de sécurité”, détaille-t-elle.
Juliana M’Doihoma va plus loin en expliquant que ce bâtiment n’est pas le seul dans cet état. “Le bâtiment Hyppolite Foucque est dans un état de délabrement. Ce n’est pas le seul dans la ville. On a le bâtiment de nos archives qui est dans un état pitoyable, et même l’Hôtel de Ville principal présente des problématiques d’infiltrations”, déplore-t-elle.
L’édile assure avoir lancé un diagnostic des bâtiments municipaux depuis 2021. “J’ai souhaité avoir une expertise détaillée. J’ai demandé une fiche de santé par bâtiment avec une priorisation des travaux en lien avec les questions de sécurité”, explique la maire. Les premiers résultats confirment "une extrême vétusté du bâti".
"Ils devraient plutôt avoir honte"
Juliana M’Doihoma rappelle que le bâtiment en question date de 1964, mais qu’aucun travail de réhabilitation n’a été engagé depuis 25 ans. Seuls de petits travaux de cloisonnement ont été réalisés.
Surtout, la maire de Saint-Louis s’agace des "tactiques de déstabilisation de ses opposants qui instrumentalisent l’incident survenu au bâtiment Hyppolite Foucque. Ils devraient plutôt avoir honte d’avoir laissé la ville dans cet état. C’est facile de se plaindre aujourd’hui alors qu’ils n’ont rien fait hier”, lance-t-elle.
Juliana M’Doihoma rappelle que le bâtiment en question date de 1964, mais qu’aucun travail de réhabilitation n’a été engagé depuis 25 ans. Seuls de petits travaux de cloisonnement ont été réalisés.
Surtout, la maire de Saint-Louis s’agace des "tactiques de déstabilisation de ses opposants qui instrumentalisent l’incident survenu au bâtiment Hyppolite Foucque. Ils devraient plutôt avoir honte d’avoir laissé la ville dans cet état. C’est facile de se plaindre aujourd’hui alors qu’ils n’ont rien fait hier”, lance-t-elle.
Un plan de réhabilitation voté
La maire de Saint-Louis rappelle qu’un plan particulier d'intervention sur plusieurs années a été voté. Un budget pluriannuel de 3,7 millions d’euros a été débloqué pour la réhabilitation des quelque 700 bâtiments communaux “qui ont été très peu ou mal été entretenus dans le temps”. 300.000 euros seront dédiés annuellement pour les travaux d’étanchéité.
Concernant le bâtiment Hyppolite Foucque où un morceau de béton est tombé, la municipalité a déjà identifié les travaux prioritaires à réaliser : la réhabilitation du réseau électrique et l’étanchéité selon le diagnostic qui est toujours en cours. “Sur ce bâtiment, le coût de la réhabilitation (pour la partie étanchéité et électricité) est estimé à 400.000 euros”, précise Juliana M’Doihoma.
La maire de Saint-Louis rappelle qu’un plan particulier d'intervention sur plusieurs années a été voté. Un budget pluriannuel de 3,7 millions d’euros a été débloqué pour la réhabilitation des quelque 700 bâtiments communaux “qui ont été très peu ou mal été entretenus dans le temps”. 300.000 euros seront dédiés annuellement pour les travaux d’étanchéité.
Concernant le bâtiment Hyppolite Foucque où un morceau de béton est tombé, la municipalité a déjà identifié les travaux prioritaires à réaliser : la réhabilitation du réseau électrique et l’étanchéité selon le diagnostic qui est toujours en cours. “Sur ce bâtiment, le coût de la réhabilitation (pour la partie étanchéité et électricité) est estimé à 400.000 euros”, précise Juliana M’Doihoma.