Le plan de titularisation d’agents communaux ne cesse de diviser la majorité St-Louisienne. [La semaine dernière, les élus dissidents s’étaient refusés à participer au conseil municipal]urlblank:https://www.zinfos974.com/Patrick-Malet-au-sujet-du-plan-de-titularisation-des-agents-Je-me-refuse-a-signer-450-arretes-illegaux_a146047.html . Hier, à la Rivière St-Louis, après une réunion entre les élus de la majorité, le maire a entamé le conseil en déclarant d’emblée le retrait de l’affaire 18, portant sur le plan de réorganisation et de sécurisation. « Nous comptons proposer un nouveau dispositif. Les discussions sont en cours. Nous reviendrons vers les employés communaux si un terrain d’entente est trouvé. Ce qui n’est pas encore le cas », a avoué Patrick Malet.
Le retrait est salué par le conseiller municipal Louis Bertrand Grondin, porte-parole des dissidents. Pour autant, Patrick Malet se refuse toujours à signer les arrêtés nominatifs pour les 565 agents communaux à qui la titularisation a été accordée. « Si vous ne pouvez pas le faire, proposez aux élus qui ont pouvoir de délégation de le faire », a lancé Louis Bertrand Grondin. Afin de rendre exécutoire la délibération du 10 avril dernier permettant la titularisation, la majorité mise sur l’arrivée hors délai du recours gracieux de la préfecture et attend de voir si l’affaire sera portée devant le tribunal administratif.
Pour l’opposition, « l’humain a été oublié », a déclaré Pierrick Robert et « vous trompez les employés municipaux pour en faire une variable des élections municipales » s’est exclamé de son côté Philippe Rangama.
Après avoir voté les trois premières affaires portant notamment sur le projet de réhabilitation du quartier du Gol, les élus frondeurs ont finalement décidé de quitter le conseil. « Appliquer une décision du conseil municipal est une obligation. Si le maire refuse de signer les arrêtés nominatifs, il se met dans l’illégalité. C’est un excès de pouvoir condamnable », a estimé Louis Bertrand Grondin.