Dans la nuit de lundi à mardi, les pompiers interviennent sur plusieurs feux concernant des poubelles et deux véhicules vers la mairie. Une femme dont le commerce est à proximité décrit aux gendarmes un homme qu’elle a aperçu près des flammes. Celui-ci l’a menacé de revenir brûler son commerce.
Rapidement interpellé, l’homme est agité et incohérent lors de sa première audition. La seconde se passe mieux, même s’il reste énigmatique. Il dit ne se souvenir de rien et ne pense pas être l’auteur de ces faits. Pour preuve, il n’a pas de briquet ou d’allumettes lors de son interpellation.
Cependant, il avait un gant droit de moto sur lui qui correspond au gant gauche retrouvé à côté d’une voiture brûlée dans la cour d’un particulier. À son domicile, il a un bidon de 5 litres de javel sentant fortement l’essence. Enfin, sa veste présente des traces de brûlures.
"Je ne peux pas être partout en même temps"
À la barre du tribunal, il reconnaît difficilement les faits et assure ne se souvenir de presque rien. Ancien accro à l'artane, il explique qu’il a pris plusieurs cachets de son traitement contre l’alcoolisme "pour voir comment ça fait". "Je reconnais une seule poubelle, peut-être deux maximum. Je ne peux pas être partout en même temps", se défend-il.
Des explications peu crédibles, d’autant plus que la benne à vêtements brûlée est collée au commerce de la témoin qu’il avait menacée. Des menaces sur témoin qui font craindre à la procureure une réitération des faits. C’est pourquoi elle requiert une peine de 18 mois de prison.
Me Clémence Godinaud, qui défend le Saint-Louisien, fait remarquer que de nombreux éléments matériels n’ont pas été suffisamment étudiés. C’est le cas des gants retrouvés qui n’ont pas fait l’objet d’analyse sur la présence d’essence. De plus, elle met en doute la chronologie des faits. "Dans l’état où il était, il n’est pas rentré chez lui déposer le bidon d’essence avant de ressortir", souligne-t-elle.
Il regrette qu’aucune expertise psychiatrique ne soit venue confirmer l’altération du discernement. Enfin, elle explique que, malgré ses 18 mentions à son casier judiciaire, le juge d’application des peines avait constaté une volonté de s’en sortir pour son client, qui a notamment arrêté de boire. Des arguments qui ont fait mouche, puisqu’il est condamné à 12 mois de prison qu’il effectuera à son domicile sous bracelet électronique.
Rapidement interpellé, l’homme est agité et incohérent lors de sa première audition. La seconde se passe mieux, même s’il reste énigmatique. Il dit ne se souvenir de rien et ne pense pas être l’auteur de ces faits. Pour preuve, il n’a pas de briquet ou d’allumettes lors de son interpellation.
Cependant, il avait un gant droit de moto sur lui qui correspond au gant gauche retrouvé à côté d’une voiture brûlée dans la cour d’un particulier. À son domicile, il a un bidon de 5 litres de javel sentant fortement l’essence. Enfin, sa veste présente des traces de brûlures.
"Je ne peux pas être partout en même temps"
À la barre du tribunal, il reconnaît difficilement les faits et assure ne se souvenir de presque rien. Ancien accro à l'artane, il explique qu’il a pris plusieurs cachets de son traitement contre l’alcoolisme "pour voir comment ça fait". "Je reconnais une seule poubelle, peut-être deux maximum. Je ne peux pas être partout en même temps", se défend-il.
Des explications peu crédibles, d’autant plus que la benne à vêtements brûlée est collée au commerce de la témoin qu’il avait menacée. Des menaces sur témoin qui font craindre à la procureure une réitération des faits. C’est pourquoi elle requiert une peine de 18 mois de prison.
Me Clémence Godinaud, qui défend le Saint-Louisien, fait remarquer que de nombreux éléments matériels n’ont pas été suffisamment étudiés. C’est le cas des gants retrouvés qui n’ont pas fait l’objet d’analyse sur la présence d’essence. De plus, elle met en doute la chronologie des faits. "Dans l’état où il était, il n’est pas rentré chez lui déposer le bidon d’essence avant de ressortir", souligne-t-elle.
Il regrette qu’aucune expertise psychiatrique ne soit venue confirmer l’altération du discernement. Enfin, elle explique que, malgré ses 18 mentions à son casier judiciaire, le juge d’application des peines avait constaté une volonté de s’en sortir pour son client, qui a notamment arrêté de boire. Des arguments qui ont fait mouche, puisqu’il est condamné à 12 mois de prison qu’il effectuera à son domicile sous bracelet électronique.