Lundi dernier, Emmanuel, 25 ans, a bu deux packs de bières dans la journée. C’est là qu’il a l’idée de vouloir emprunter la moto de son petit frère. Face au refus de ce dernier, il disjoncte et veut le frapper. Sa famille s’interpose et son autre frère prend un coup de poing au visage.
Dans son état de rage, il se saisit d’un couteau et le jette sur sa mère. Lors de son audition, celle-ci assure "qu’il avait un regard de tueur. Il n’en avait rien à faire qu’on soit sa famille. Il ne l’a pas jeté à côté pour faire peur, mais bien sur moi pour me blesser."
Face au tribunal, Emmanuel assure qu’il a jeté une fourchette et non un couteau. "J’étais énervé contre mon petit frère, pas contre ma mère. Je ne suis pas fou, je ne l’ai pas jeté sur elle", tente-t-il de se défendre. Il assure ne pas être violent et que ses seules condamnations, dont la première lorsqu’il avait 14 ans, étaient pour des vols. La lecture de son casier judiciaire révèle pourtant déjà une condamnation sur ascendants. Il est de plus sous le coup d’un sursis probatoire.
La procureure "ne croit pas à la théorie du complot familial contre lui. Par contre, les violences sont démontrées. Même s’il n’a pas visé sa mère, l’infraction est caractérisée. C’est quelqu’un qui a du mal à entendre les lois, à comprendre les règles". Elle requiert donc une peine de 8 à 10 mois de prison, dont 3 avec un sursis probatoire.
Pour Me Youssef Ben Slamia, aucune réponse n’est apportée pour savoir comment son client est devenu le vilain petit canard de la famille. "Il a du mal à trouver sa place dans la famille et dans la société. Il a un problème d’oisiveté qui débouche sur une prise d’alcool exagérée. C’est un garçon fermé et mal dans sa peau", ajoute la robe noire.
Le tribunal le condamne à 8 mois de prison, dont 3 avec un sursis probatoire de deux ans. Il a également l’interdiction de s’approcher de sa famille.
Dans son état de rage, il se saisit d’un couteau et le jette sur sa mère. Lors de son audition, celle-ci assure "qu’il avait un regard de tueur. Il n’en avait rien à faire qu’on soit sa famille. Il ne l’a pas jeté à côté pour faire peur, mais bien sur moi pour me blesser."
Face au tribunal, Emmanuel assure qu’il a jeté une fourchette et non un couteau. "J’étais énervé contre mon petit frère, pas contre ma mère. Je ne suis pas fou, je ne l’ai pas jeté sur elle", tente-t-il de se défendre. Il assure ne pas être violent et que ses seules condamnations, dont la première lorsqu’il avait 14 ans, étaient pour des vols. La lecture de son casier judiciaire révèle pourtant déjà une condamnation sur ascendants. Il est de plus sous le coup d’un sursis probatoire.
La procureure "ne croit pas à la théorie du complot familial contre lui. Par contre, les violences sont démontrées. Même s’il n’a pas visé sa mère, l’infraction est caractérisée. C’est quelqu’un qui a du mal à entendre les lois, à comprendre les règles". Elle requiert donc une peine de 8 à 10 mois de prison, dont 3 avec un sursis probatoire.
Pour Me Youssef Ben Slamia, aucune réponse n’est apportée pour savoir comment son client est devenu le vilain petit canard de la famille. "Il a du mal à trouver sa place dans la famille et dans la société. Il a un problème d’oisiveté qui débouche sur une prise d’alcool exagérée. C’est un garçon fermé et mal dans sa peau", ajoute la robe noire.
Le tribunal le condamne à 8 mois de prison, dont 3 avec un sursis probatoire de deux ans. Il a également l’interdiction de s’approcher de sa famille.