Arrivés sur place, les militaires vont découvrir une rave-party. Ils localisent rapidement les deux organisateurs qui confirment être à l’origine de l’événement. Ils indiquent à ce moment-là aux gendarmes que plus de 300 personnes étaient présentes.
Face à la juge, les deux prévenus ont revu ces chiffres à la baisse, assurant qu’il n’y avait eu qu’une quarantaine de personnes. Ils jurent n’avoir fait aucune promotion de l’événement, tout en affirmant que les gendarmes confondent avec une autre soirée qui avait lieu à L’Étang-Salé le même soir.
Pour tenter de se justifier, ils vont essayer d’invoquer l’injustice de voir certains établissements connus organiser des événements officiels durant cette période. Pourtant, les deux hommes connaissent les réglementations concernant l’organisation de rave-party, puisqu’ils expliquent en avoir fait fréquemment en métropole.
Une connaissance de la réglementation que leur reproche la procureure. Elle requiert à leur encontre une peine de 70h de travail d’intérêt général (TIG), 90 euros d’amende et la confiscation du matériel.
Des réquisitions qui semblent enthousiasmer les deux prévenus, totalement disposés à effectuer ces heures de TIG. Seule la confiscation du matériel semble les peiner, ceux-ci arguant que ce matériel est indispensable pour pratiquer leur passion de la musique qui aide à leur bien-être.
Le tribunal va les condamner à 70h de TIG, 70 euros d’amende et la confiscation du matériel, à l’exception de celui qui leur avait été prêté par un ami.