Il faudra patienter jusqu’au 7 juin pour savoir qui du maire de Saint-Leu, Thierry Robert, ou des associations de défense des animaux marins sortira conforté dans le sempiternel dossier requin.
Le tribunal administratif de Saint-Denis examinait cet après-midi le recours conjoint de Sea Shepherd, de l’ASPAS et de Longitude 181. Toutes les trois avaient attaqué le 21 mai l’arrêté municipal du maire de Saint-Leu instaurant un droit de pêche et de vente à la collectivité de chair de requins à 7 euros le kilo. Les associations avaient intenté un recours suspension, obligeant le tribunal administratif à rendre une décision rapide.
Pour Me Arielle Moreau, avocate des associations, l’autorisation de pêche des requins délivrée par le maire de Saint-Leu, est frappée d’illégalité. Un point sur lequel Thierry Robert lui-même reste avide d’éclaircissements. Le député-maire avait d’ailleurs usé d’ironie en remerciant les associations d’avoir aussi vite attaqué son arrêté, obligeant la justice à dire le droit.
La défense de la collectivité saint-leusienne était assurée cet après-midi par Me Philippe Creissen qui n’a pas manqué de rappeler que l’objet visé par le premier magistrat était bien la préservation de la sécurité des usagers de la mer, et notamment des surfeurs. Décision le 7 juin.