J’ai rapidement su que je ne voulais pas rester spectateur, mais acteur dans la vie et le développement de ma commune : Saint-Leu. Une ville que j’aime passionnément, qui m’a beaucoup donné et à qui je veux donner, à mon tour, mes convictions et mon énergie.
Les Saint-Leusiens, depuis trop longtemps, sont pris en otage par la politique politicienne de l’équipe municipale.
Lorsqu’on parle de Saint-Leu, parle-t-on encore des Saint-Leusiens ? Non, les Saint-Leusiens sont relégués au second plan.
Déclarations fracassantes. Polémiques à répétition. Déclarations de guerre contre presque toutes les collectivités de la Réunion. Guerres d’égo. Problèmes judiciaires en série. Et maintenant, guerre fratricide… Le cirque permanent. Le mauvais feuilleton.
On en oublierait presque qu’il y a, à Saint-Leu, des Saint-Leusiens, des familles, dans leurs quartiers. Avec un quotidien. Et des questions sur l’avenir. L’équipe municipale, elle, l’a déjà oublié.
Quel développement pour nos quartiers? Quelle politique culturelle, sportive, associative, au plus près de nos familles? Quelles sont les ambitions pour notre population? On n’en sait rien. Tout ce que l’on voit, c’est les batailles coq et les mauvais feuilletons.
Je l’entends, sur le terrain. Je l’entends, chez les gens qui essaient encore, malgré tout, de faire avancer leur commune.
Je l’entends dans les quartiers. Je l’entends dans les Hauts, apparemment trop éloignés de l’hôtel de ville pour être pris en considération. Je l’entends chez nos agriculteurs, chez nos professionnels du tourisme. Je l’entends, le soir, chez les familles, de plus en plus nombreuses, qui nous ouvrent leur porte.
Saint-Leu mérite mieux que ça. C’est l’heure, maintenant, de se réveiller.
Depuis des mois et des mois, je rencontre des acteurs de terrain. Des relais. Des gens qui partagent avec moi, ce triste constat. Et qui, comme moi, ne peuvent plus rester spectateurs.
Avec toutes ces personnes, je travaille à un projet. Ambitieux, enfin. Un projet qui remettra l’humain au coeur des politiques.
Je porterai ce projet commun, avec mon expérience de terrain. Avec mon énergie. Et surtout avec tous ceux qui ont de l’ambition pour Saint-Leu et pour les Saint-Leusiens.
Oui, je suis candidat à la municipale de St Leu, la municipale de mars 2020.
Je donne ce rendez-vous aux Saintes-Leusiennes et aux Saint-Leusiens.
Je vais tout de suite répondre à la question de l’étiquette ou du parti politique : ne me parlez pas de gauche. Ne me parlez pas de droite. Parlons de Saint-Leu.
Nous donnerons au parc du 20 décembre le festival qu’il mérite. Un festival qui fera écho à la révolte d’Elie, un moment marquant dans l’histoire de notre commune.
Il faut un développement des activités périscolaires pour nos marmailles. Parce que le périscolaire, c’est l’égalité des chances. C’est la possibilité pour les enfants d’avoir accès à des activités, quels que soient les revenus de leurs parents.
Pour l’épanouissement des enfants et l’aide aux familles, il faut aussi développer les garderies et les micro-crèches.
Créer du lien, partout. Des espaces où l’on se rencontre. Des maisons de quartier. Des services administratifs délocalisés, au plus près des administrés. Et notamment dans les Hauts, oubliés par l’actuelle équipe municipale.
Dans les hauts, c’est pas des moitiés de Saint-Leusiens !
Cela, on est obligé de le rappeler, ou de l’apprendre à ceux qui sont actuellement aux commandes. Personne ne doit être oublié. Tout le monde a droit à la solidarité.La commune, sous notre impulsion, aidera d’ailleurs les familles au moment où elles sont le plus éprouvées et les plus fragiles… lorsqu’elles sont frappées par un deuil. Il faudra créer des structures : maisons et service funéraire, pour l’aide logistique, pour une aide administrative. Pour un accompagnement humain.
Nous travaillerons pour le développement économique et touristique de Saint-Leu, et donc pour l’emploi. Notre commune a un capital largement sous-exploité.
Du foncier sera mobilisé pour la création d’une zone d’activité et d’une zone industrielle, au niveau de la pointe des châteaux et sur la partie basse de la route des Tamarins. Et avec cette activité nouvelle, la commune s’engagera sur des conventions, pour que le plus grand nombre d’ emplois soit occupé par des Saint-Leusiens. Cela, je le dis et je l’assume.
Saint-Leu, avec ses Hauts, malheureusement oubliés, et avec son littoral, doit devenir une commune à la pointe du développement durable, notamment avec le développement du photovoltaïque. Nous devons utiliser nos ressources communales pour apporter les meilleures aides à la population. Nous créerons ainsi une régie de l’eau, pour maitriser le coût de l’eau et, au final, le baisser. C’est ça, aussi, travailler pour le pouvoir d’achat.
Nous créerons aussi une régie pour bitumer nos chemins communaux. Savez-vous que St Leu a un finisher, qui prend la poussière depuis des années, alors que tant de nos routes restent abîmées, « casse-cassées »?
Le programme que nous proposerons aux Saint-Leusiens, vous le voyez déjà, répondra à plusieurs attentes et exigences :
- L’aide aux familles, dans les quartiers.
- La préservation et le développement du lien social, avec des activités sportives, culturelles, avec le dynamisme de nos bénévoles et de nos associations. Pour que l’on soit bien, là où l’on vit.
- L’ambition économique au service de la cohésion sociale
- Le respect de notre identité, de nos traditions, de notre agriculture,
- Le développement des Hauts, qui font la richesse de notre ville.
C’est notre ambition. Ce sera notre action…. Et pour cela, nous chercherons tous les moyens.
Aujourd’hui, les Saint-Leusiens ne bénéficient pas des mêmes aides que les autres Réunionnais. Pourquoi? Parce que l’équipe municipale a voulu partir en guerre contre tout le monde. Et dans cette guerre d’égo, qui payent les pots cassés? Et surtout, qui payent les impôts? Les Saint-Leusiens.
Nous solliciterons les aides de la Région, pour l’aménagement et le développement de Saint-Leu. Nous solliciterons les aides du Département, pour l’action sociale, l’aide aux familles, l’aide aux gramounes. Nous solliciterons l’État. Nous solliciterons l’Europe. Nous irons frapper à toutes les portes. Partout où ils sont, nous chercherons des moyens.
Parce que nous avons des ambitions, non pas pour nous-mêmes, mais pour les Saint-Leusiens. «