L’inauguration de cet espace d’accueil, d’information et d’orientation des femmes victimes de violences a forcément été empreinte d’émotion alors qu’il y a quelques semaines, Lise-May Morel, 55 ans, est décédée de plusieurs coups de couteau portés par son ex-conjoint à Saint-Joseph. Le troisième feminicide de l’année à La Réunion, le 98e en France. Notre île se place en troisième position des départements français où l’on dénombre le plus de violences faites aux femmes.
En ouvrant un espace de sensibilisation, d’écoute et de prise en charge sur le parking d’un centre commercial, les autorités, les associations, les collectivités et les partenaires privés espèrent enrayer les mécanismes de ces violences faites aux femmes. Le dispositif a été expérimenté durant le confinement et reconduit après avoir fait ses preuves auprès de celles et ceux qui n’osent pousser les portes de la gendarmerie ou de la police, a assuré Nadine Caroupanin, directrice régionale aux droits des femmes. 400 personnes par mois depuis cette année d’ouverture ont franchi le pas d'entrer dans le premier point d'accueil et d'information relatif aux violences conjugales situé à l’entrée du centre commercial Beaulieu à Saint-Benoit.
"Le sud se devait de proposer un espace de rencontre", a déclaré Pascal Thiaw-Kine, PDG de Leclerc Réunion. "Un outil créé de manière à ‘sortir du fénoir'" et afin "qu’on puisse bâtir cette chaine de solidarité".
Quatre associations interviendront ainsi dans l’Algeco aménagé et installé sur le parking du centre commercial les Terrass pour demander de l’aide ou une information.
"Cette ouverture aujourd’hui démontre le dysfonctionnement de la société réunionnaise", a tenu à souligner le maire Patrick Lebreton. "Nous ne devons pas détourner le regard de cette réalité".
Car "les violences faites aux femmes sont un problème mondial", a ajouté Huguette Bello, présidente d’honneur de l’Union des Femmes Réunionnaises et présidente de Région, qui a bousculé son agenda pour être présente ce jeudi à l’inauguration. Alors comment en sortir ? "Je regrette que les dispositifs existants, dont le téléphone grand danger, soient distribués ‘en petite chiquette’ à La Réunion", a porté Huguette Bello. Celle qui mène le combat pour "plus de justice et d’égalité" plaide pour que les textes contre les violences faites aux femmes, "dispersés en France", soient enrichis et "nécessairement regroupés dans un grande loi-cadre". La présidente de Région souhaite également que des centres d’hébergement d’urgence soient créés dans l’ensembles des micro-régions de La Réunion.
En ouvrant un espace de sensibilisation, d’écoute et de prise en charge sur le parking d’un centre commercial, les autorités, les associations, les collectivités et les partenaires privés espèrent enrayer les mécanismes de ces violences faites aux femmes. Le dispositif a été expérimenté durant le confinement et reconduit après avoir fait ses preuves auprès de celles et ceux qui n’osent pousser les portes de la gendarmerie ou de la police, a assuré Nadine Caroupanin, directrice régionale aux droits des femmes. 400 personnes par mois depuis cette année d’ouverture ont franchi le pas d'entrer dans le premier point d'accueil et d'information relatif aux violences conjugales situé à l’entrée du centre commercial Beaulieu à Saint-Benoit.
"Le sud se devait de proposer un espace de rencontre", a déclaré Pascal Thiaw-Kine, PDG de Leclerc Réunion. "Un outil créé de manière à ‘sortir du fénoir'" et afin "qu’on puisse bâtir cette chaine de solidarité".
Quatre associations interviendront ainsi dans l’Algeco aménagé et installé sur le parking du centre commercial les Terrass pour demander de l’aide ou une information.
"Cette ouverture aujourd’hui démontre le dysfonctionnement de la société réunionnaise", a tenu à souligner le maire Patrick Lebreton. "Nous ne devons pas détourner le regard de cette réalité".
Car "les violences faites aux femmes sont un problème mondial", a ajouté Huguette Bello, présidente d’honneur de l’Union des Femmes Réunionnaises et présidente de Région, qui a bousculé son agenda pour être présente ce jeudi à l’inauguration. Alors comment en sortir ? "Je regrette que les dispositifs existants, dont le téléphone grand danger, soient distribués ‘en petite chiquette’ à La Réunion", a porté Huguette Bello. Celle qui mène le combat pour "plus de justice et d’égalité" plaide pour que les textes contre les violences faites aux femmes, "dispersés en France", soient enrichis et "nécessairement regroupés dans un grande loi-cadre". La présidente de Région souhaite également que des centres d’hébergement d’urgence soient créés dans l’ensembles des micro-régions de La Réunion.