Deux hommes et une femme, âgés de 29 à 34 ans, ont été jugés en comparution immédiate ce vendredi pour avoir cultivé, consommé et vendu du zamal de manière organisée.
Les gendarmes ont été mis sur la piste du trafic par le voisinage, qui avait dénoncé de manière anonyme les odeurs caractéristiques qui se dégageaient de la maison.
Après perquisition, les forces de l’ordre ont découvert deux chambres à coucher qui étaient consacrées à la culture. Assez de plants de zamal pour leur permettre de se faire plus de cent euros chacun à la fin du mois.
Les trentenaires avaient débuté leur petite affaire en 2017. Au cours de l’audience, il s’est révélé que l’un d’entre eux avait matérialisé une société, nommée « graines de collection »… de zamal. Ce qui aurait ainsi fortement favorisé le trafic.
Malgré l’importance des outils acquis, le prévenu s’est défendu en déclarant que ce n’était au départ que pour sa consommation personnelle et qu’il n’imaginait pas l’ampleur des choses.
Bien que nous ne soyons pas sur un trafic de cocaïne ou héroïne, le procureur rappelle que le cannabis cultivé en intérieur est beaucoup plus nocif avec une teneur en THC plus élevée.
Le tribunal a finalement, quant à lui, donné des peines de 10 mois ferme dont 5 mois de sursis et mise à l’épreuve.