Alors que les restaurants de plage sont toujours dans l’obligation de quitter leurs emplacements dès le mois de juillet, les différentes enseignes ont décidé de ne pas partir sans se battre pour la survie de leur activité ainsi que les emplois qui y sont liés.
Comme le rapporte Le Quotidien de la Réunion, une assignation a été déposée au tribunal administratif afin de faire valoir par la juridiction que leur présence est antérieure à 2008, date de modification du transfert de compétence entre l’Etat et la commune concernant les autorisations d’occupation temporaires (AOT).
Par cette action en justice, les établissements de bord de mer espèrent faire valoir leurs droits. Ils estiment que l’antériorité de leur présence à 2008 rend légitime leur activité. Le Quotidien de la Réunion précise également qu’une demande a été faite pour mettre en place une procédure afin de faire reculer les établissements. Pour le moment, cette demande est restée sans réponse.
L’audience quant au référé en annulation des AOT est attendue pour le 26 juin.