Les faits se sont déroulés en juin dernier, mais l’agresseur a comparu ce vendredi au tribunal de Champ-Fleuri. Le Dionysien de 21 ans est accusé d’agression sexuelle sur une étudiante, après s’être introduit dans sa collocation, qu’il avait l’intention de cambrioler.
« Il a finalement été trahi par son ADN retrouvé sur les tennis de la victime », souligne le JIR. Bien que la magistrate ait requis cinq ans de prison, l’homme de 21 ans a finalement été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme avec mandat de dépôt.
N’étant pas encore connu pour des agressions de ce type, le jeune homme est désormais enregistré dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles. « À sa sortie, il sera sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve avec obligation de soins, de travail et d’indemnisation », précise également le JIR.
Il a également déclaré à la barre : « Elle m’a surpris. Je l’ai attrapée mais elle s’est débattue », bien qu’il prétende n’avoir eu aucune intention sexuelle. Or les déclarations qu’avaient faites l’étudiante ne laissent quant à elles aucun doute.
Alors qu’elle était ici pour les études, en stage en tant qu’élève-ingénieur dans une entreprise locale, la jeune femme a décidé de quitter précipitamment La Réunion. Bien qu’elle soit parvenue à éviter le viol, elle est ressortie de cette scène complètement choquée, et est toujours en état de stress post-traumatique à l’heure actuelle. Elle a eu « plusieurs traces de griffures sur le corps, un hématome et une blessure à la lèvre ainsi que des bleus au niveau des fesses ».