
La tension est palpable chez les employés communaux de la Ville de Saint-Denis. Lundi dernier, un agent communal de 59 ans avait craqué en pleine commission administrative paritaire (ndlr: commission technique à la mairie servant à l'avancement, promotion et titularisation des agents de catégorie C). Il avait sorti un couteau et s'était tailladé l'avant bras pour dénoncer les "passes-droit" dont bénéficieraient certains employés. "Un geste grave qui traduit toute sa détresse", rappelle Patrick Jayme, secrétaire général de l'Unsa Saint-Denis.
Le syndicat dénonce la prise de position de la mairie face à cet incident et a décidé de déposer un préavis de grève pour le 10 octobre prochain. "On a respecté les cinq jours ouvrables. Cela laisse le temps au maire (ndlr: Gilbert Annette) de nous rencontrer", explique-t-il. Depuis l'incident, la mairie s'est exprimée uniquement via un "communiqué de presse" et a "minimisé" l'incident, selon Patrick Jayme. Hier, une centaine d'agents communaux a débrayé. Une situation qui s'est reproduite ce matin pendant une heure. "Ce qui s'est passé lundi traduit un sentiment d'injustice sur la gestion du personnel communal", précise le syndicaliste.
"Il y a un manque de considération sur notre travail. Si vous travaillez et que vous êtes camarades avec la municipalité vous avancez. Si vous travaillez et ne demandez rien, on vous oublie dans le processus de promotion. Vous n'aurez pas de prime, pas de titularisation si vous ne faites pas partie des proches du maire ou de son parti politique", lâche le secrétaire de l'Unsa. Pour ce dernier, "beaucoup d'agents sont dans cette situation".
L'Unsa souhaite plus de "transparence" dans le système de promotion au sein de la municipalité. "Il faut revoir les commissions administratives paritaires, revoir le mode de titularisation. Mettre plus de transparence", martèle Patrick Jaime
"Tant que le problème ne sera pas réglé, on aura un sentiment de frustration et de révolte chez les agents municipaux", conclut-il.
Le syndicat dénonce la prise de position de la mairie face à cet incident et a décidé de déposer un préavis de grève pour le 10 octobre prochain. "On a respecté les cinq jours ouvrables. Cela laisse le temps au maire (ndlr: Gilbert Annette) de nous rencontrer", explique-t-il. Depuis l'incident, la mairie s'est exprimée uniquement via un "communiqué de presse" et a "minimisé" l'incident, selon Patrick Jayme. Hier, une centaine d'agents communaux a débrayé. Une situation qui s'est reproduite ce matin pendant une heure. "Ce qui s'est passé lundi traduit un sentiment d'injustice sur la gestion du personnel communal", précise le syndicaliste.
"Il y a un manque de considération sur notre travail. Si vous travaillez et que vous êtes camarades avec la municipalité vous avancez. Si vous travaillez et ne demandez rien, on vous oublie dans le processus de promotion. Vous n'aurez pas de prime, pas de titularisation si vous ne faites pas partie des proches du maire ou de son parti politique", lâche le secrétaire de l'Unsa. Pour ce dernier, "beaucoup d'agents sont dans cette situation".
L'Unsa souhaite plus de "transparence" dans le système de promotion au sein de la municipalité. "Il faut revoir les commissions administratives paritaires, revoir le mode de titularisation. Mettre plus de transparence", martèle Patrick Jaime
"Tant que le problème ne sera pas réglé, on aura un sentiment de frustration et de révolte chez les agents municipaux", conclut-il.