
Capture d'écran (hippopotamus.re)
Les salariés du restaurant Hippotamus de la Technopole, à Saint-Denis, ont eu la surprise de voir les portes de leur établissement fermées, ce matin, alors que le restaurant était censé ouvrir après une fermeture de 15 jours pour congés annuels.
La quinzaine de salariés est donc restée ce matin devant le restaurant, cherchant à joindre, en vain, le responsable du restaurant, Joël Legros. "On devait reprendre le travail ce matin mais le patron n'est pas là et le restaurant est fermé", témoigne une salariée, qui préfère garder l'anonymat.
Le personnel s'estime "laissé à l'abandon" par son patron, qui est donc actuellement introuvable. Les salariés soulignent que la fermeture pour congé annuel, qui a eu lieu du 25 septembre au 6 octobre, est une "fausse excuse". D'après eux, le patron "ne paye plus ses fournisseurs" depuis plusieurs semaines : conséquence, le restaurant n'est plus alimenté.
Le personnel explique aussi que l'employeur ne paie plus ses salariés. "Depuis deux mois, les salariés ne sont plus payés, ou alors seulement en partie. On craint d'une part pour notre emploi mais aussi pour notre situation financière. Certains d'entre nous ont des crédits, des enfants à nourrir", explique une salariée.
Peu avant midi, les salariés étaient toujours dans l'attente d'un signe de leur patron. Et promettent de rester mobilisés.
La quinzaine de salariés est donc restée ce matin devant le restaurant, cherchant à joindre, en vain, le responsable du restaurant, Joël Legros. "On devait reprendre le travail ce matin mais le patron n'est pas là et le restaurant est fermé", témoigne une salariée, qui préfère garder l'anonymat.
Le personnel s'estime "laissé à l'abandon" par son patron, qui est donc actuellement introuvable. Les salariés soulignent que la fermeture pour congé annuel, qui a eu lieu du 25 septembre au 6 octobre, est une "fausse excuse". D'après eux, le patron "ne paye plus ses fournisseurs" depuis plusieurs semaines : conséquence, le restaurant n'est plus alimenté.
Le personnel explique aussi que l'employeur ne paie plus ses salariés. "Depuis deux mois, les salariés ne sont plus payés, ou alors seulement en partie. On craint d'une part pour notre emploi mais aussi pour notre situation financière. Certains d'entre nous ont des crédits, des enfants à nourrir", explique une salariée.
Peu avant midi, les salariés étaient toujours dans l'attente d'un signe de leur patron. Et promettent de rester mobilisés.