
Depuis vendredi soir, une douzaine de salariés, se relayant par petits groupes, occupe sans interruption le siège social de BNP Paribas Réunion, situé rue Juliette Dodu, à Saint-Denis.
Une mobilisation sans banderole et sans mégaphone et invisible depuis l'extérieur mais qui vise à interpeller la direction de la banque. Un mouvement d'humeur décidé et mené par les délégués du personnel et les élus du comité d'entreprise, suite à l'échec des négociations annuelles obligatoires portant sur une revalorisation des salaires.
Les délégués du personnel souhaitent en effet arriver à une augmentation de 50 euros net mensuelle pour l'ensemble des 270 salariés des banques BNP à la Réunion. Or, "la direction propose que cette augmentation ne profite qu'aux bas salaires", explique Paul Junot, porte-parole de la CFTC, qui mitraille la direction de mails et de textos depuis vendredi soir pour demander "une reprise du dialogue social".
"Les NAO, ce n'est pas une chambre de compensation de la smicardisation rampante de la politique salariale", ajoute Paul Junot, qui rappelle que le groupe BNP Paribas Réunion a fait "un peu plus de 10 millions d'euros de bénéfices" en 2013.
Suite à la mobilisation de ces salariés, une nouvelle réunion de négociations a été convenue entre la direction et les représentants du personnel. Elle aura lieu dès lundi matin, à 7 heures.
Une mobilisation sans banderole et sans mégaphone et invisible depuis l'extérieur mais qui vise à interpeller la direction de la banque. Un mouvement d'humeur décidé et mené par les délégués du personnel et les élus du comité d'entreprise, suite à l'échec des négociations annuelles obligatoires portant sur une revalorisation des salaires.
Les délégués du personnel souhaitent en effet arriver à une augmentation de 50 euros net mensuelle pour l'ensemble des 270 salariés des banques BNP à la Réunion. Or, "la direction propose que cette augmentation ne profite qu'aux bas salaires", explique Paul Junot, porte-parole de la CFTC, qui mitraille la direction de mails et de textos depuis vendredi soir pour demander "une reprise du dialogue social".
"Les NAO, ce n'est pas une chambre de compensation de la smicardisation rampante de la politique salariale", ajoute Paul Junot, qui rappelle que le groupe BNP Paribas Réunion a fait "un peu plus de 10 millions d'euros de bénéfices" en 2013.
Suite à la mobilisation de ces salariés, une nouvelle réunion de négociations a été convenue entre la direction et les représentants du personnel. Elle aura lieu dès lundi matin, à 7 heures.