Deux jeunes femmes marchent dans la rue un soir d’hiver en 2020 à Saint-Denis. Elles ont 17 ans et sortent sûrement retrouver des amis. Mais la soirée ne se déroulera pas comme prévu.
Ce qui suivra est une scène digne d’un film d’horreur : un homme en vélo, le visage ensanglanté, se met à les poursuivre. Elles fuient. Il parvient à les rattraper et l’une après l’autre, elles sont plaquées contre un grillage. La première subira des caresses au niveau de la poitrine et la deuxième au niveau du sexe. Heureusement, leurs appels à l’aide sont entendus par des passants. Un homme s’interpose et le frappe.
Devant le tribunal correctionnel ce mardi, le trentenaire avoue avoir "un problème d’alcool" et ne pas se rappeler des faits. Il fait néanmoins son mea culpa qui paraît sincère devant les magistrats : "C’était il y a un an et depuis j’ai arrêté l’alcool. En dehors de l’alcool, je ne suis pas comme ça. J’ai ma femme. Ça m’a traumatisé un peu ce que j’ai fait", affirme-t-il. Reconnaissant le "mal" et l’état de choc des victimes, il termine : "Je suis vraiment navré".
Mais le procureur n’en croit pas un mot et réclame 4 ans de prison ferme et un mandat de dépôt. En effet, il reproche à la justice de l’avoir laissé sortir après sa garde à vue. "Les faits sont bien trop graves pour une simple convocation en justice. Il aurait dû être placé en détention provisoire ou jugé en comparution immédiate. Au lieu de ça, il est ressorti après des actes d’une extrême violence. Il n’avait rien à faire dehors ce monsieur. Parce que son taux d’alcool n’était pas si élevé que ça (0,45 mg par litre de sang, ndlr). Et même, s'il ne se soigne plus, il se passe quoi ?", s’indigne le représentant de la société. Il rappelle en effet la récidive du prévenu, condamné en 2013 pour agression sexuelle. Et deux autres condamnations dont une pour violences contre sa compagne.
Il a finalement été condamné à 3 ans de prison dont 18 mois de sursis. Il est toujours inscrit au FIJAIS (Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).
Ce qui suivra est une scène digne d’un film d’horreur : un homme en vélo, le visage ensanglanté, se met à les poursuivre. Elles fuient. Il parvient à les rattraper et l’une après l’autre, elles sont plaquées contre un grillage. La première subira des caresses au niveau de la poitrine et la deuxième au niveau du sexe. Heureusement, leurs appels à l’aide sont entendus par des passants. Un homme s’interpose et le frappe.
Devant le tribunal correctionnel ce mardi, le trentenaire avoue avoir "un problème d’alcool" et ne pas se rappeler des faits. Il fait néanmoins son mea culpa qui paraît sincère devant les magistrats : "C’était il y a un an et depuis j’ai arrêté l’alcool. En dehors de l’alcool, je ne suis pas comme ça. J’ai ma femme. Ça m’a traumatisé un peu ce que j’ai fait", affirme-t-il. Reconnaissant le "mal" et l’état de choc des victimes, il termine : "Je suis vraiment navré".
Mais le procureur n’en croit pas un mot et réclame 4 ans de prison ferme et un mandat de dépôt. En effet, il reproche à la justice de l’avoir laissé sortir après sa garde à vue. "Les faits sont bien trop graves pour une simple convocation en justice. Il aurait dû être placé en détention provisoire ou jugé en comparution immédiate. Au lieu de ça, il est ressorti après des actes d’une extrême violence. Il n’avait rien à faire dehors ce monsieur. Parce que son taux d’alcool n’était pas si élevé que ça (0,45 mg par litre de sang, ndlr). Et même, s'il ne se soigne plus, il se passe quoi ?", s’indigne le représentant de la société. Il rappelle en effet la récidive du prévenu, condamné en 2013 pour agression sexuelle. Et deux autres condamnations dont une pour violences contre sa compagne.
Il a finalement été condamné à 3 ans de prison dont 18 mois de sursis. Il est toujours inscrit au FIJAIS (Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).