À son arrivée en 2020, le maire de Saint-Benoit s'était donné trois années pour redresser la situation budgétaire de la ville. Après avoir flirté avec le rouge ces dernières années, la commune présente aujourd'hui un ratio de désendettement de 3,2 années (contre 6 années en moyenne pour les communes) ainsi qu'une capacité d'autofinancement tournant autour de 12,6%. Pour 2023, la ville n'envisage pas d'avoir recours à l'emprunt.
"Nous sommes véritablement de retour à l'équilibre", lance l'édile bénédictin. Un retour permis par des efforts consentis par sa majorité ces deux dernières années, "notamment sur la section de fonctionnement" précise-t-il, le tout sans hausse de la fiscalité. Un retour à l'équilibre qui n'aurait par ailleurs pas été permis sans la cession dès cette année des parts de la commune au sein de la Semac pour un montant de 9 millions d'euros.
"On retrouve une capacité d'autofinancement beaucoup plus importante par rapport aux années précédentes ce qui va nous permettre de financer en 2023 un certain nombre de projets et de travaux sur la commune", annonce Patrice Selly.
Un plan d'investissement de 20 millions d'euros
Des marges de manœuvre retrouvées qui vont permettre à sa commune de mettre sur la table pas moins de 20 millions d'euros d'investissements dès cette année. "C'est un effort qui est assez conséquent par rapport aux années précédentes et même par rapport à la précédente mandature. On a réussi à faire des économies très importantes sur notre section de fonctionnement, nous permettant d'avoir un transfert d'excédents de cette section vers celle de l'investissement", explique-t-il.
Un montant qui servira notamment à finaliser les travaux de réhabilitation qui vont être lancés sur le bâti communal et en particulier le bâti scolaire (700.000 euros mobilisés pour l'achat de mobiliers scolaires et de restauration, de rideaux ignifugés et de ventilateurs), comme à l'école Denise-Salaï (3,7 millions d'euros), la réhabilitation du pôle d'insertion de Sainte-Anne (2 millions d'euros) ou encore les maisons de quartiers. Des dépenses d'investissement vont également être faites notamment en matière d'achat de matériel pour la propreté de la ville, pour un montant avoisinant le million d'euros, ainsi que pour la . Par ailleurs, une aide de 40.000 euros a été sollicitée auprès de la Région pour rouvrir dès la rentrée prochaine la piscine du Butor. Des études opérationnelles sont également en cours pour la construction d'une nouvelle piscine à Sainte-Anne dont les premiers coups de pioche sont attendus à la fin du premier semestre 2024 pour un coût total estimé à 8,5 millions d'euros. Des travaux de réfection des routes communales sont également prévus grâce à un marché à commandes de voiries (500.000 euros, via le Plan de solidarité territoriale du Département).
"Nous sommes véritablement de retour à l'équilibre", lance l'édile bénédictin. Un retour permis par des efforts consentis par sa majorité ces deux dernières années, "notamment sur la section de fonctionnement" précise-t-il, le tout sans hausse de la fiscalité. Un retour à l'équilibre qui n'aurait par ailleurs pas été permis sans la cession dès cette année des parts de la commune au sein de la Semac pour un montant de 9 millions d'euros.
"On retrouve une capacité d'autofinancement beaucoup plus importante par rapport aux années précédentes ce qui va nous permettre de financer en 2023 un certain nombre de projets et de travaux sur la commune", annonce Patrice Selly.
Un plan d'investissement de 20 millions d'euros
Des marges de manœuvre retrouvées qui vont permettre à sa commune de mettre sur la table pas moins de 20 millions d'euros d'investissements dès cette année. "C'est un effort qui est assez conséquent par rapport aux années précédentes et même par rapport à la précédente mandature. On a réussi à faire des économies très importantes sur notre section de fonctionnement, nous permettant d'avoir un transfert d'excédents de cette section vers celle de l'investissement", explique-t-il.
Un montant qui servira notamment à finaliser les travaux de réhabilitation qui vont être lancés sur le bâti communal et en particulier le bâti scolaire (700.000 euros mobilisés pour l'achat de mobiliers scolaires et de restauration, de rideaux ignifugés et de ventilateurs), comme à l'école Denise-Salaï (3,7 millions d'euros), la réhabilitation du pôle d'insertion de Sainte-Anne (2 millions d'euros) ou encore les maisons de quartiers. Des dépenses d'investissement vont également être faites notamment en matière d'achat de matériel pour la propreté de la ville, pour un montant avoisinant le million d'euros, ainsi que pour la . Par ailleurs, une aide de 40.000 euros a été sollicitée auprès de la Région pour rouvrir dès la rentrée prochaine la piscine du Butor. Des études opérationnelles sont également en cours pour la construction d'une nouvelle piscine à Sainte-Anne dont les premiers coups de pioche sont attendus à la fin du premier semestre 2024 pour un coût total estimé à 8,5 millions d'euros. Des travaux de réfection des routes communales sont également prévus grâce à un marché à commandes de voiries (500.000 euros, via le Plan de solidarité territoriale du Département).
"Nous poursuivons notre objectif initial, à savoir la transformation de Saint-Benoit", poursuit Patrice Selly, et notamment "l'image de notre commune" via des travaux réalisés aussi bien par la commune que par la Cirest, qui poursuivra les travaux du TCSP. Une transformation qui passera également par la venue de porteurs de projets privés. La destruction de l'ancienne maternité, prévue cette année, laissera place à un projet de construction de logements seniors, étudiants mais aussi de logements intermédiaires avec des commerçants en pied d'immeuble. Du côté de la ZAC Isis (au niveau du rond-point des Plaines), une nouvelle enseigne de restauration rapide ainsi qu'une nouvelle galerie commerciale devraient ouvrir dès cette année.
La commune compte également "redoubler d'efforts" sur la question du social. À travers son CCAS, elle compte amplifier ses actions envers les familles "les plus pénalisées par ce contexte inflationniste". "En 2022, notre CCAS, via une aide comprise entre 200.000 et 300.000 euros, est venu en aide à plus de 1200 familles, un chiffre jamais atteint jusqu'à présent à Saint-Benoit. La structure a également augmenté le nombre de portage de repas à domicile à destination des personnes âgées et réalisé pas moins de 45 réhabilitations légères de logements. Nous allons poursuivre ces efforts en 2023 et si notre capacité nous le permet".
Pour conclure, Patrice Selly l'assure, c'est un nouveau mandat qui s'ouvre pour lui et ses équipes : "Il y a une attractivité retrouvée pour Saint-Benoit. Je considère que c'est un nouveau mandat qui démarre pour notre équipe municipale".
La commune compte également "redoubler d'efforts" sur la question du social. À travers son CCAS, elle compte amplifier ses actions envers les familles "les plus pénalisées par ce contexte inflationniste". "En 2022, notre CCAS, via une aide comprise entre 200.000 et 300.000 euros, est venu en aide à plus de 1200 familles, un chiffre jamais atteint jusqu'à présent à Saint-Benoit. La structure a également augmenté le nombre de portage de repas à domicile à destination des personnes âgées et réalisé pas moins de 45 réhabilitations légères de logements. Nous allons poursuivre ces efforts en 2023 et si notre capacité nous le permet".
Pour conclure, Patrice Selly l'assure, c'est un nouveau mandat qui s'ouvre pour lui et ses équipes : "Il y a une attractivité retrouvée pour Saint-Benoit. Je considère que c'est un nouveau mandat qui démarre pour notre équipe municipale".