Les chantiers n’ont pas manqué depuis que Patrice Selly s’est installé dans le fauteuil de maire de Saint-Benoît. Il a d’abord dû gérer la crise sanitaire avec un virus particulièrement présent dans sa ville. Au pire moment de la crise, l’ARS a recensé plus de 200 cas pour 100.000 habitants. Des mesures très fortes, parfois impopulaires, avec notamment la fermeture des bars et des restaurants pendant une dizaine de jours, a permis de faire redescendre ce chiffre à 37,4.
Parallèlement, le nouveau maire s’est attelé au redressement économique de sa commune, dans le but de résorber au plus vite les 19 millions de déficit laissés par la précédente mandature de Jean-Claude Fruteau. Un accord a été trouvé avec la Chambre régionale des Comptes afin d’étaler le plan de redressement sur 4 ans, sans augmentation des impôts. Un point capital, aux yeux de Patrice Selly, qui avoue passer plus de 60% de son temps à ce dossier. L’équilibre devrait être retrouvé dès 2022, grâce notamment au départ à la retraite d’environ 200 agents (50 par an) qui ne seraient pas remplacés au moment de leurs départs à la retraite.
Le redressement économique c’est bien, mais il faut nécessairement qu’il soit accompagné d’un volet social. Le nouveau maire s’est fixé comme priorité d’améliorer l’aide sociale sur sa commune, au travers notamment d’une amélioration du fonctionnement du CCAS. Le permis jeunes sera lancé dès lundi prochain, ce qui permettra très rapidement à une vingtaine ou une trentaine de la commune de passer leur permis gratuitement, à condition qu’ils soient inscrits dans un parcours d’insertion. De même, il est prévu un doublement du portage de repas pour les personnes âgées.
L’année 2021 devrait également être marquée par le démarrage d’un certain nombre de nouveaux projets, comme l’installation d’une station-service et d’un fast food par le groupe Larriche dans le quartier de la Rivière des Roches, à Beauvallon, la pose d’une dizaine de caméras de vidéosurveillance en centre-ville ou la création d’un événement culturel mensuel, avec à chaque fois un thème différent. Deux dates sont d’ores et déjà retenues : le jour de l’an chinois en février et son équivalent tamoul en avril.
Enfin, toujours dans le domaine culturel, on devrait assister au retour du festival des Eaux vives et au lancement d’un tout nouveau festival de la Canne, dans l’ancienne usine de Beaufond.