
Photo d'archive: Déjà en 2011, des salariés de l'AASSPIF avaient manifesté dans le hall du Conseil général
Coup de colère de plusieurs salariés d'une des branches de l'AASSPIF (Association d'action sanitaire et sociale pour la prévention, l'insertion et la formation) hier à Saint-Benoît. La raison ? Une quinzaine de salariés - en contrat aidé - n'ont pas été payés de leur salaire du mois de décembre.
Dans la ligne de mire de ces agents de convivialités, qui travaillent auprès des personnes âgées et dans des établissements de soins, le directeur de l'AASSPIF, Jean-Michel Singaïny. Dans un courrier adressé à la presse hier soir, le collectif de salariés de l'AASSPIF dénonce un manque flagrant de bonne gestion de la direction.
"Il y a 2 ans, le nouveau directeur de l’ASSPIF a décidé de créer une nouvelle branche pour former des agents de convivialité à travers des CUI/CAE. Cette activité annexe n’est jamais rentrée et ne rentre pas dans un financement départemental. Tout le monde en était conscient et tout le monde le savait y compris le directeur", explique le collectif. Il faut savoir que cette association est financée par le Conseil général. L'AASSPIF est une association qui a repris en grande partie les mesures éducatives de l'Arast et est habilitée pour l'Action éducative en milieu ouvert (AEMO).
Des salariés parlent de "manipulation" voire, peut être, de "malversations"
Même s'il ne s'agit pas directement de l'association, mais d'une de ses branches, les retombées financières pourraient affecter directement l'association. "Pour investir et faire fonctionner cette branche naissante, M. Singaïny a alors pioché dans les finances de la branche "enfants placés" de l’AASSPIF. Nous avons dénoncé ces tours de passe-passe comptables, aujourd’hui il arrive ce qui devait arriver, la branche Agent de convivialité de l’AASSPIF doit près de 50.000 euros à la branche "Enfants placés", et le plus incroyable c’est que M. Singaïny demande au Conseil Général d’éponger la dette et d’augmenter le tarif horaire "Enfants placés" pour pouvoir continuer à faire vivre la branche agent de convivialité", poursuit le collectif. Une partie des salariés n'hésitent pas à parler de "manipulation" voire, peut être, de "malversations".
Interrogés par nos confrères du Jir et du Quotidien, le directeur de l'AASSPIF ne cache pas la mauvaise santé financière de l'association. Parlant d'un déficit de 500.000 euros, il s'est tout de même engagé à régler au plus vite les salaires du mois de décembre pour les salariés concernés. Mais ces derniers restent vigilants.
Les salariés réclament La démission du directeur de l'AASSPIF
Le collectif de salariés de l'AASSPIF n'en démord pas. Cette situation est du seul fait de la direction de l'association et de son directeur Jean-Michel Singaïny. "Nous trouvons tout à fait malhonnête de la part de M.Singaïny de porter la responsabilité de cette catastrophe à d’autres. Nous savons en tant que salariés et éducateurs spécialisés que la responsabilité de ce fiasco est du ressort unique de ce directeur qui n’a pas su écouter nos alertes (…). La branche "agent de convivialité" devait et doit trouver des financements propres et autonomes, au lieu de cela M.Singaïny joue avec l’argent public et décide aujourd’hui de nous mentir pour éviter que sa responsabilité soit engagée. Si les 30 salariés de la branche "agent de convivialité" ne sont pas rémunérés c’est bien de la seule faute de M.Singaïny et du conseil d’administration qui a laissé faire cet homme, qui n’a apparemment pas les facultés et encore moins les moyens pour faire vivre ses projets sans manipuler les comptes de l’association", soulignent les salariés.
"Aujourd’hui c’est l’AASSPIF dans son ensemble qui se trouve fragilisée non pas à cause du manque de financement du Conseil Général mais par la folie d’un homme qui ne sait pas gérer une association de ce type", ajoute le collectif.
Des salariés qui demandent dès maintenant la "démission" du directeur de l'AASSPIF.
Dans la ligne de mire de ces agents de convivialités, qui travaillent auprès des personnes âgées et dans des établissements de soins, le directeur de l'AASSPIF, Jean-Michel Singaïny. Dans un courrier adressé à la presse hier soir, le collectif de salariés de l'AASSPIF dénonce un manque flagrant de bonne gestion de la direction.
"Il y a 2 ans, le nouveau directeur de l’ASSPIF a décidé de créer une nouvelle branche pour former des agents de convivialité à travers des CUI/CAE. Cette activité annexe n’est jamais rentrée et ne rentre pas dans un financement départemental. Tout le monde en était conscient et tout le monde le savait y compris le directeur", explique le collectif. Il faut savoir que cette association est financée par le Conseil général. L'AASSPIF est une association qui a repris en grande partie les mesures éducatives de l'Arast et est habilitée pour l'Action éducative en milieu ouvert (AEMO).
Des salariés parlent de "manipulation" voire, peut être, de "malversations"
Même s'il ne s'agit pas directement de l'association, mais d'une de ses branches, les retombées financières pourraient affecter directement l'association. "Pour investir et faire fonctionner cette branche naissante, M. Singaïny a alors pioché dans les finances de la branche "enfants placés" de l’AASSPIF. Nous avons dénoncé ces tours de passe-passe comptables, aujourd’hui il arrive ce qui devait arriver, la branche Agent de convivialité de l’AASSPIF doit près de 50.000 euros à la branche "Enfants placés", et le plus incroyable c’est que M. Singaïny demande au Conseil Général d’éponger la dette et d’augmenter le tarif horaire "Enfants placés" pour pouvoir continuer à faire vivre la branche agent de convivialité", poursuit le collectif. Une partie des salariés n'hésitent pas à parler de "manipulation" voire, peut être, de "malversations".
Interrogés par nos confrères du Jir et du Quotidien, le directeur de l'AASSPIF ne cache pas la mauvaise santé financière de l'association. Parlant d'un déficit de 500.000 euros, il s'est tout de même engagé à régler au plus vite les salaires du mois de décembre pour les salariés concernés. Mais ces derniers restent vigilants.
Les salariés réclament La démission du directeur de l'AASSPIF
Le collectif de salariés de l'AASSPIF n'en démord pas. Cette situation est du seul fait de la direction de l'association et de son directeur Jean-Michel Singaïny. "Nous trouvons tout à fait malhonnête de la part de M.Singaïny de porter la responsabilité de cette catastrophe à d’autres. Nous savons en tant que salariés et éducateurs spécialisés que la responsabilité de ce fiasco est du ressort unique de ce directeur qui n’a pas su écouter nos alertes (…). La branche "agent de convivialité" devait et doit trouver des financements propres et autonomes, au lieu de cela M.Singaïny joue avec l’argent public et décide aujourd’hui de nous mentir pour éviter que sa responsabilité soit engagée. Si les 30 salariés de la branche "agent de convivialité" ne sont pas rémunérés c’est bien de la seule faute de M.Singaïny et du conseil d’administration qui a laissé faire cet homme, qui n’a apparemment pas les facultés et encore moins les moyens pour faire vivre ses projets sans manipuler les comptes de l’association", soulignent les salariés.
"Aujourd’hui c’est l’AASSPIF dans son ensemble qui se trouve fragilisée non pas à cause du manque de financement du Conseil Général mais par la folie d’un homme qui ne sait pas gérer une association de ce type", ajoute le collectif.
Des salariés qui demandent dès maintenant la "démission" du directeur de l'AASSPIF.