L'audience est à peine commencée qu'on se rend déjà compte qu'elle risque d'être animée. En effet, Jean-Louis S., est d'un naturel agité mais les agents pénitenciers expliquent au tribunal qu'il est a peu près calme. La présidente décide alors de débuter l'audience. "J'ai jamais frappé ma mère", clame le prévenu en préambule dévoilant ainsi une partie des faits qui lui sont reprochés.
Tout commence ou plutôt, tout recommence le dimanche 4 octobre dernier quand Jean-Louis s'introduit de force chez des voisins pour "dévoiler une vérité" car il est convaincu qu'on parle sur sa mère et sur lui. Au passage, il entre dans la cuisine sans invitation et met un coup de poing sur le frigo. Les voisins déposent une plainte. Le 8 octobre, c'est sa mère qui appelle les gendarmes apeurée car il est extrêmement menaçant. Quand les militaires arrivent, il est caché sous son lit avec un sabre et une serpette à la main. Il apparaît que les militaires ont eu toutes les peines du monde à le maîtriser.
Interpellé puis placé en garde à vue, Jean-Louis commence alors son "one man show" ! Les gendarmes détectent une forte odeur venant de sa cellule et se rendent compte qu'il a déféqué partout. Pour ne rien gâcher, il s'est essuyé avec la couverture. Ils le lavent et lui donnent des vêtements propres. Notre joyeux luron, qui a plus d'un tour dans son sac, recommence 2 heures plus tard mais cette fois, s'essuie avec les vêtements propres qu'il a reçu. Au final, il y a une suspicion de gale et ne peut donc pas être présenté au tribunal pour être jugé.
Une expertise médicale est effectué et atteste qu'il ne présente aucun symptôme, ni trouble psychiatrique. En revanche elle stipule que lorsque qu'il boit ou qu'il fume, il devient agressif et dangereux. Cette conclusion de l'expert ne convient pas à la défense qui, compte tenu des nombreux séjours de Jean-Louis à l'EPSMR, demande expressément une expertise complète de son client avant son jugement. Le tribunal accède finalement à sa demande et renvoi le dossier au 5 novembre prochain. Il est bien évidement maintenu en détention.
Tout commence ou plutôt, tout recommence le dimanche 4 octobre dernier quand Jean-Louis s'introduit de force chez des voisins pour "dévoiler une vérité" car il est convaincu qu'on parle sur sa mère et sur lui. Au passage, il entre dans la cuisine sans invitation et met un coup de poing sur le frigo. Les voisins déposent une plainte. Le 8 octobre, c'est sa mère qui appelle les gendarmes apeurée car il est extrêmement menaçant. Quand les militaires arrivent, il est caché sous son lit avec un sabre et une serpette à la main. Il apparaît que les militaires ont eu toutes les peines du monde à le maîtriser.
Interpellé puis placé en garde à vue, Jean-Louis commence alors son "one man show" ! Les gendarmes détectent une forte odeur venant de sa cellule et se rendent compte qu'il a déféqué partout. Pour ne rien gâcher, il s'est essuyé avec la couverture. Ils le lavent et lui donnent des vêtements propres. Notre joyeux luron, qui a plus d'un tour dans son sac, recommence 2 heures plus tard mais cette fois, s'essuie avec les vêtements propres qu'il a reçu. Au final, il y a une suspicion de gale et ne peut donc pas être présenté au tribunal pour être jugé.
Une expertise médicale est effectué et atteste qu'il ne présente aucun symptôme, ni trouble psychiatrique. En revanche elle stipule que lorsque qu'il boit ou qu'il fume, il devient agressif et dangereux. Cette conclusion de l'expert ne convient pas à la défense qui, compte tenu des nombreux séjours de Jean-Louis à l'EPSMR, demande expressément une expertise complète de son client avant son jugement. Le tribunal accède finalement à sa demande et renvoi le dossier au 5 novembre prochain. Il est bien évidement maintenu en détention.