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St-Benoît : Deux jeunes portent plainte contre des gendarmes pour violences

Deux jeunes Bénédictins âgés de 17 et 19 ans accusent trois gendarmes mobiles de les avoir frappés et ont déposé plainte hier pour violences policières. Vendredi soir, ils ont été interpellés sur le pont de la Rivière des Marsouins. Les deux jeunes gardent des traces physiques de cette interpellation. Les versions divergent Les deux jeunes […]

Ecrit par – le dimanche 27 janvier 2013 à 08H38

Deux jeunes Bénédictins âgés de 17 et 19 ans accusent trois gendarmes mobiles de les avoir frappés et ont déposé plainte hier pour violences policières. Vendredi soir, ils ont été interpellés sur le pont de la Rivière des Marsouins. Les deux jeunes gardent des traces physiques de cette interpellation.

Les versions divergent

Les deux jeunes passent vers 19h30 près du marché couvert de Saint-Benoît, où des gendarmes mangeaient, attablés à un restaurant. D’après les forces de l’ordre, les jeunes auraient jeté une canette en direction des véhicules de la gendarmerie situés sur le parking du restaurant et se seraient mis à courir. Une version contestée par les deux dalons, qui expliquent qu’ils marchaient tranquillement et qu’ils rentraient chez eux. Ils affiment avoir été passés à tabac de manière gratuite par les gendarmes mobiles.

Plusieurs jours d’ITT

Les deux jeunes ont reçu respectivement 5 jours et 3 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Les gendarmes mobiles, s’ils reconnaissent avoir été contraints de mener une interpellation musclée, ils assurent avoir agis dans les règles et que les jeunes ont résisté. Après l’interpellation des deux jeunes, ceux-ci ont été remis en liberté un peu après 20h et aucune charge n’a été retenue contre-eux.

Une enquête ouverte

Les gendarmes ont-ils été confrontés à une tentative de rebéllion où ont-ils dérapé et commis une bavure ? Le parquet de Saint-Denis a ouvert une enquête judiciaire et prend l’affaire au sérieux. Les gendarmes mobiles vont être entendus en début de semaine. Les deux jeunes vont quant à eux faire l’objet d’une expertise médicale.

 

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