Eddy* a déjà comparu devant la cour d'assises de La Réunion en 1994 et été condamné pour le meurtre de son épouse. Mais sa dangerosité criminologique n'a pas diminué, selon les experts qui ont examiné le sexagénaire. Le Bénédictin est aujourd'hui à nouveau entre les mains de la justice pour une histoire sordide. Il est accusé d'avoir régulièrement séquestré sa nouvelle compagne et ses deux filles ainsi que d'avoir violé ces dernières.
C'est leur frère écœuré qui avait dénoncé les faits en 2018. L'enquête a ensuite réussi à démontrer qu'il ne s'agissait pas d'affabulations des victimes présumées. Des caméras positionnées à l'entrée de la maison de Saint-Benoit ainsi que dans les chambres ont été retrouvées par les gendarmes en charge de cette affaire. Dans différentes pièces du logement, des armes avaient été dissimulées par l'accusé : couteau, pistolet, fusil. Les proches et les voisins ont confirmé son comportement suspect.
"Elles étaient consentantes et pour le reste, elles ont menti", s'est écrié Eddy, appelé à comparaître ce mardi matin devant les juges de la chambre de l'instruction afin qu'ils se prononcent sur une éventuelle prolongation de détention avant le procès qui se déroulera du 24 au 26 février 2022, devant la cour criminelle.
"Vous êtes en grande récidive criminelle", a commenté la présidente de l'audience. Une des deux jeunes victimes avait 13 ans au moment des faits reprochés. De l'ADN et du sperme de son beau-père ont été retrouvés sur les draps de son lit. Son téléphone portable ainsi que celui de sa soeur et de sa mère étaient gardés dans un coffre-fort, dont seul Eddy avait la clé.
"C'est un manipulateur, un homme violent pratiquant la sorcellerie", ont décrit ses proches.
"Il n'assume toujours pas sa responsabilité aujourd'hui, il ne montre aucune empathie à l'égard des victimes, ni remise en question", a soulevé l'avocate générale, soulignant un fonctionnement de type pervers. Pour la représentante de la société, un maintien en détention jusqu'au procès est une évidence. Les juges de l'instruction sont allés dans son sens. L'accusé reste en détention jusqu'à la date de son procès à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
*Prénom d'emprunt
C'est leur frère écœuré qui avait dénoncé les faits en 2018. L'enquête a ensuite réussi à démontrer qu'il ne s'agissait pas d'affabulations des victimes présumées. Des caméras positionnées à l'entrée de la maison de Saint-Benoit ainsi que dans les chambres ont été retrouvées par les gendarmes en charge de cette affaire. Dans différentes pièces du logement, des armes avaient été dissimulées par l'accusé : couteau, pistolet, fusil. Les proches et les voisins ont confirmé son comportement suspect.
"Elles étaient consentantes et pour le reste, elles ont menti", s'est écrié Eddy, appelé à comparaître ce mardi matin devant les juges de la chambre de l'instruction afin qu'ils se prononcent sur une éventuelle prolongation de détention avant le procès qui se déroulera du 24 au 26 février 2022, devant la cour criminelle.
"Vous êtes en grande récidive criminelle", a commenté la présidente de l'audience. Une des deux jeunes victimes avait 13 ans au moment des faits reprochés. De l'ADN et du sperme de son beau-père ont été retrouvés sur les draps de son lit. Son téléphone portable ainsi que celui de sa soeur et de sa mère étaient gardés dans un coffre-fort, dont seul Eddy avait la clé.
"C'est un manipulateur, un homme violent pratiquant la sorcellerie", ont décrit ses proches.
"Il n'assume toujours pas sa responsabilité aujourd'hui, il ne montre aucune empathie à l'égard des victimes, ni remise en question", a soulevé l'avocate générale, soulignant un fonctionnement de type pervers. Pour la représentante de la société, un maintien en détention jusqu'au procès est une évidence. Les juges de l'instruction sont allés dans son sens. L'accusé reste en détention jusqu'à la date de son procès à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
*Prénom d'emprunt