Monsieur le Maire,
Je me permets de vous solliciter en ma qualité d’animateur local de LREM à SAINT ANDRE. Je m’inscrit dans la démarche initiée par l’Association Coordination des Très Petites Entreprises de la Réunion (CTPER) qui vous a sollicité pour que vous appliquiez les dispositions fiscales relatives à la sauvegarde des TPE.
Comme vous le savez, vous êtes le seul à pouvoir faire appliquer l’article 102 de la Loi de finance n°2017-1837 entérinée, le 30 décembre 2017, par le gouvernement d’Emmanuel MACRON et sa majorité à l’assemblée nationale, qui permet un abattement fiscal pour les petits commerçants.
C’est la raison pour laquelle je vous demande l’application de l’abattement fiscal de 15% sur la taxe foncière sur les propriétés bâties pour les magasins et boutiques concernés par ces dispositions.
Même s’il est vrai que cette taxe participe aux finances de la commune, il est vital d’apporter notre soutien et notre confiance aux commerçants qui dynamisent l’économie locale et garantissent le lien social de proximité. Vous n’êtes pas sans savoir que la commune malgré son placement en ZFU peine à attirer des acteurs économiques sur son territoire. La crise des gilets jaunes a de plus fortement impacté le tissu économique de la commune déjà fragilisé.
En adoptant cette mesure avant le 30 septembre prochain comme l’a courageusement fait le maire de la commune du Port, vous vous inscrirez dans cette démarche progressiste et volontariste de soutient à ceux qui tirent le char de l’emploi. Les petites entreprises de SAINT ANDRE participent aux solutions à construire pour éradiquer le chômage de masse qui gangrène depuis trop longtemps notre commune, tuant notre jeunesse et la privant de sa dignité.
Je ne doute pas de toute l’attention que vous voudriez bien porter à ma demande et ne manquerais pas de vous rappeler la nécessité impérative de faire droit à ce cri de détresse qui vous est lancé par nos petits commerçants.
En comptant sur votre diligence, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées.
Ranjit CAMALON