Jamais Huguette n’aurait imaginé en arriver là. Elle qui détestait cuisiner est depuis le 10 octobre dernier la gérante des "Volailles d’Huguette" à Saint-André. Avec son époux Sosthenes, cette battante de 53 ans a réussi à monter sa propre entreprise de transformation de volailles grâce à une formation continue de charcutier-traiteur financée par la Région.
"Je suis partie de loin, confie-t-elle, je ne connaissais rien à ce métier". Après huit mois passés à l’URMA de Sainte-Clotilde, Huguette Carlier a obtenu son CAP en 2012. "J’y ai appris beaucoup de choses et j’ai eu un formidable formateur", ajoute-t-elle. Diplôme en poche, c’est ensuite un véritable parcours du combattant qui attend le couple. Ils peinent à trouver le financement nécessaire pour concrétiser leur projet de tuerie de volailles. "Les banques étaient réticentes parce que je ne touchais que le RSA et que j’avais besoin de 190.000€", se souvient la Saint-Andréenne. A force de persévérance, elle finit par obtenir le prêt en 2014.
Aujourd’hui, elle est devenue une véritable chef d’entreprise. Aux "Volailles d’Huguette", Sosthenes s’occupe de l’élevage et l’abattage des oies, poulets, coqs et canards, tandis que sa compagne se charge de la transformation. "Ce n’est pas encore parfait, estime la gérante, mais je suis fière quand je vois que les gens reviennent acheter mes produits et le conseillent à d’autres".
Saucisses, poulet fermier, galantine d’olives ou encore boudin noir au poulet, leur marque de fabrique, sont produits dans les règles de l’art et presque sur commande. Le savoir-faire artisanal d’Huguette et son époux ont déjà conquis les habitants du coin : En décembre, soit deux mois à peine après l’ouverture, l’entreprise enregistrait un chiffre d’affaires brut de 10.000€. "La banque m’autorise même un découvert !" plaisante Huguette. Une belle revanche qu’elle savoure aujourd’hui, et fait savourer aux autres.
"Je suis partie de loin, confie-t-elle, je ne connaissais rien à ce métier". Après huit mois passés à l’URMA de Sainte-Clotilde, Huguette Carlier a obtenu son CAP en 2012. "J’y ai appris beaucoup de choses et j’ai eu un formidable formateur", ajoute-t-elle. Diplôme en poche, c’est ensuite un véritable parcours du combattant qui attend le couple. Ils peinent à trouver le financement nécessaire pour concrétiser leur projet de tuerie de volailles. "Les banques étaient réticentes parce que je ne touchais que le RSA et que j’avais besoin de 190.000€", se souvient la Saint-Andréenne. A force de persévérance, elle finit par obtenir le prêt en 2014.
Aujourd’hui, elle est devenue une véritable chef d’entreprise. Aux "Volailles d’Huguette", Sosthenes s’occupe de l’élevage et l’abattage des oies, poulets, coqs et canards, tandis que sa compagne se charge de la transformation. "Ce n’est pas encore parfait, estime la gérante, mais je suis fière quand je vois que les gens reviennent acheter mes produits et le conseillent à d’autres".
Saucisses, poulet fermier, galantine d’olives ou encore boudin noir au poulet, leur marque de fabrique, sont produits dans les règles de l’art et presque sur commande. Le savoir-faire artisanal d’Huguette et son époux ont déjà conquis les habitants du coin : En décembre, soit deux mois à peine après l’ouverture, l’entreprise enregistrait un chiffre d’affaires brut de 10.000€. "La banque m’autorise même un découvert !" plaisante Huguette. Une belle revanche qu’elle savoure aujourd’hui, et fait savourer aux autres.

Tous les produits sont issus de l'élevage du mari

Les volailles sont abattues conformément aux normes européennes

Huguette et Sosthenes Carlier sont les seuls à s'être spécialisés dans la tuerie de la volaille à St-André