Depuis mercredi dernier, les postiers de Saint-André, ainsi que de Sainte-Suzanne, Bras-Panon et Salazie, notamment représentés par la CGTR FAPT, sont en grève. Ils exigent de la direction de meilleures conditions de travail et des emplois. Selon eux, ils travaillent désormais plus, mais avec moins d'effectifs, car de nombreux départs n'ont pas été remplacés.
Ce mardi encore les postiers sont mobilisés depuis 5h30 ce matin devant la Plateforme de Saint-André, afin de tenter de faire bouger les choses. Or, après bientôt une semaine de négociation, les postiers n'ont toujours pas eu gain de cause. Bien que certaines choses aient été proposées par la direction, les postiers n'ont pas eu de retour positif au sujet de leurs demandes premières.
Ce qu'ils demandent aujourd'hui c'est avant tout des tournées supplémentaires et que chaque tournée soit allégée. Pour ce faire, ils exigent de la direction 4 créations de postes en CDI, alors que cette dernière leur a seulement proposé 2 intérimaires. Ces 4 postes supplémentaires permettraient de soulager les agents. Ils souhaitent des emplois fixes et permanents et que les intérimaires soient intégrés.
Ce mardi encore les postiers sont mobilisés depuis 5h30 ce matin devant la Plateforme de Saint-André, afin de tenter de faire bouger les choses. Or, après bientôt une semaine de négociation, les postiers n'ont toujours pas eu gain de cause. Bien que certaines choses aient été proposées par la direction, les postiers n'ont pas eu de retour positif au sujet de leurs demandes premières.
Ce qu'ils demandent aujourd'hui c'est avant tout des tournées supplémentaires et que chaque tournée soit allégée. Pour ce faire, ils exigent de la direction 4 créations de postes en CDI, alors que cette dernière leur a seulement proposé 2 intérimaires. Ces 4 postes supplémentaires permettraient de soulager les agents. Ils souhaitent des emplois fixes et permanents et que les intérimaires soient intégrés.
Avant les agents débutaient leur tournée vers 6h30 du matin, pour terminer aux alentours de 13h30. Aujourd'hui une coupure méridienne, non rémunérée, de 45 minutes leur a été imposée. "Ils terminent beaucoup plus tard, ils ont tellement une charge de travail qu'ils ne s'arrêtent même pas pour manger et après vers 15h-16h ils doivent aller chercher leur enfant à l'école...", confie Loïc Désirée, Secrétaire général CGTR FAPT. Et pour ceux qui prennent une pause pour manger, ils sont obligés de le faire dans leur voiture de service, qu'il pleuve ou qu'il fasse plein soleil, "ce sont vraiment des mauvaises conditions", confie une postière.
Avec ces nouvelles conditions de travail, les postiers doivent désormais se déplacer en voiture. "Ce qui engendre énormément de stress, car il faut faire vite pour terminer la tournée dans les temps, et il n'est même plus possible d'échanger et de créer un lien de confiance avec les clients", explique une postière de Sainte-Suzanne. "D'autant que la population de Saint-André augmente", s'exclame également l'un d'entre eux.
Si avant la fin de la semaine, les négociations ne portent toujours pas leurs fruits, les postiers envisagent de faire appel à un médiateur. Les postiers de Saint-André, vont être rejoints notamment par ceux de Sainte-Marie et de Saint-Benoît, pour être au total plus de 150 postiers.
Loïc Désirée confie que si rien ne bouge d'ici là, le mouvement va se durcir. En effet, certains sont très en colère car "moralement on en prend un coup, on perd de l'argent, car tant que les décisions ne seront pas prises à l'intérieur, nous on restera là", confie l'un d'entre eux.
Avec ces nouvelles conditions de travail, les postiers doivent désormais se déplacer en voiture. "Ce qui engendre énormément de stress, car il faut faire vite pour terminer la tournée dans les temps, et il n'est même plus possible d'échanger et de créer un lien de confiance avec les clients", explique une postière de Sainte-Suzanne. "D'autant que la population de Saint-André augmente", s'exclame également l'un d'entre eux.
Si avant la fin de la semaine, les négociations ne portent toujours pas leurs fruits, les postiers envisagent de faire appel à un médiateur. Les postiers de Saint-André, vont être rejoints notamment par ceux de Sainte-Marie et de Saint-Benoît, pour être au total plus de 150 postiers.
Loïc Désirée confie que si rien ne bouge d'ici là, le mouvement va se durcir. En effet, certains sont très en colère car "moralement on en prend un coup, on perd de l'argent, car tant que les décisions ne seront pas prises à l'intérieur, nous on restera là", confie l'un d'entre eux.