Suspecté d'enlèvement, de séquestration et d'extorsion au sein d'un cercle de jeux illégal à Saint-André, Pascal A., un habitué des prétoires redouté par ses ennemis, est depuis le 4 décembre 2021 derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Saint-Pierre.
Pendant ce temps, une information judiciaire ouverte à son encontre doit faire toute la lumière sur des faits graves et violents qui se seraient déroulés en août 2021.
Armé d'un fusil à pompe et accompagné d'un individu encagoulé et muni d'un pistolet, Pascal A. aurait débarqué dans le rond de cartes et enlevé un des joueurs. Il l'aurait conduit sur le front de mer de Saint-André, lui extorquant 15.000 euros en liquide. Ils se seraient ensuite tous rendus chez un concessionnaire. En guise de remboursement d'une dette de jeu, le caïd bénédictin et son complice se seraient fait remettre un véhicule d'occasion d'une valeur de 40.000 euros appartenant à la victime.
Il se considère comme la victime extorquée
Selon les premiers éléments de l'enquête, auteur présumé et victime se connaissaient et étaient en conflit ouvert, comme l'attestent plusieurs plaintes. Mais Pascal A., employé à la mairie de Saint-Benoit, réfute tous les éléments qui lui sont opposés. Et notamment le témoignage de toutes les personnes présentes au moment des faits ainsi que les déclarations de son co-auteur. Le mis en cause de 44 ans se considère comme la victime extorquée.
Ce mardi, il demandait à la chambre de l'instruction de sortir de prison pour des raisons de santé. Une demande qui avait déjà été formulée en mars dernier, sans succès. "Il n'y a aucun élément qui prouve que les soins dont il a besoin sont incompatibles avec une détention", a précisé la présidente de l'audience.
De sa cellule, il terrorise tout le monde
Quant au parquet général, il fait valoir les menaces dont Pascal A. serait à l'origine, et ce, alors même qu'il est écroué. "De sa cellule, il poursuit ses intimidations et terrorise tout le monde", a fustigé la représentante de la société.
Pascal A. tenterait ainsi d'obtenir par la menace la rétractation des témoins qui le désignent comme l'auteur des faits qui lui sont reprochés. "Il s'est caché pendant un mois avant d'être arrêté et sur les 22 condamnations qui constellent son casier judiciaire, neuf ont été prononcées en son absence", a ajouté Emmanuelle Barre pour le parquet général, soulevant ici les garanties de représentation.
Après en avoir délibéré, les magistrats de l'instruction ont une nouvelle fois refusé de relâcher Pascal A.
Pendant ce temps, une information judiciaire ouverte à son encontre doit faire toute la lumière sur des faits graves et violents qui se seraient déroulés en août 2021.
Armé d'un fusil à pompe et accompagné d'un individu encagoulé et muni d'un pistolet, Pascal A. aurait débarqué dans le rond de cartes et enlevé un des joueurs. Il l'aurait conduit sur le front de mer de Saint-André, lui extorquant 15.000 euros en liquide. Ils se seraient ensuite tous rendus chez un concessionnaire. En guise de remboursement d'une dette de jeu, le caïd bénédictin et son complice se seraient fait remettre un véhicule d'occasion d'une valeur de 40.000 euros appartenant à la victime.
Il se considère comme la victime extorquée
Selon les premiers éléments de l'enquête, auteur présumé et victime se connaissaient et étaient en conflit ouvert, comme l'attestent plusieurs plaintes. Mais Pascal A., employé à la mairie de Saint-Benoit, réfute tous les éléments qui lui sont opposés. Et notamment le témoignage de toutes les personnes présentes au moment des faits ainsi que les déclarations de son co-auteur. Le mis en cause de 44 ans se considère comme la victime extorquée.
Ce mardi, il demandait à la chambre de l'instruction de sortir de prison pour des raisons de santé. Une demande qui avait déjà été formulée en mars dernier, sans succès. "Il n'y a aucun élément qui prouve que les soins dont il a besoin sont incompatibles avec une détention", a précisé la présidente de l'audience.
De sa cellule, il terrorise tout le monde
Quant au parquet général, il fait valoir les menaces dont Pascal A. serait à l'origine, et ce, alors même qu'il est écroué. "De sa cellule, il poursuit ses intimidations et terrorise tout le monde", a fustigé la représentante de la société.
Pascal A. tenterait ainsi d'obtenir par la menace la rétractation des témoins qui le désignent comme l'auteur des faits qui lui sont reprochés. "Il s'est caché pendant un mois avant d'être arrêté et sur les 22 condamnations qui constellent son casier judiciaire, neuf ont été prononcées en son absence", a ajouté Emmanuelle Barre pour le parquet général, soulevant ici les garanties de représentation.
Après en avoir délibéré, les magistrats de l'instruction ont une nouvelle fois refusé de relâcher Pascal A.