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St-André: Enceinte, insultée et battue, elle regrette son dépôt de plainte

Les faits se sont déroulés le 4 juillet dernier dans la commune de Saint-André. Cyril, un homme de 28 ans, comparaissait ce matin pour des violences sur conjoint, qui plus est, enceinte de 14 semaines.  Tout commence par une soirée très arrosée chez le frère du prévenu. Cyril est venu accompagné de son amie, Mathilde […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 23 juillet 2018 à 18H02

Les faits se sont déroulés le 4 juillet dernier dans la commune de Saint-André. Cyril, un homme de 28 ans, comparaissait ce matin pour des violences sur conjoint, qui plus est, enceinte de 14 semaines. 

Tout commence par une soirée très arrosée chez le frère du prévenu. Cyril est venu accompagné de son amie, Mathilde ainsi que sa belle fille, Annaëlle. Alors qu’une dispute éclate entre le frère et sa compagne, Cyril tente de calmer les choses quand Annaëlle reçoit une chaise au visage lors des virulents échanges. Sa maman, aux toilettes au moment des faits, revient et s’en prend à son conjoint pensant qu’il est responsable de l’agression de sa fille. 

Un déferlement de violence s’abat alors sur Mathilde qui se retrouve insultée, frappée, étranglée et projetée au sol. Cyril allant même jusqu’à poser son pied sur son ventre menaçant de « tuer le bébé ». Reconnaissant entièrement les faits, le prévenu se confond en excuses devant la cour et sa compagne. « Vous allez peut être me prendre pour une cinglée, mais Cyril me manque, je regrette d’avoir posé la plainte ! » explique Mathilde au président. Contre toute attente, elle reconnait avoir menti sur les menaces de Cyril de vouloir tuer le bébé et ajoute, que si il a bien posé son pied sur son ventre, il n’a pas poussé. 

Si la procureur expose un dossier compliqué eu égard aux difficultés de la partie civile de comprendre le danger encouru dans les cas de violences, la défense répond, qu’une fois de plus, on parle de violences faites aux femmes par « tous » les hommes, ajoutant « sous la colère, les femmes en rajoutent même si ça se comprend « . 

Invité à s’exprimer en dernier pour sa défense, le prévenu obtient l’autorisation du président de lire une lettre écrite à Domenjod pendant ses deux jours de détention provisoire dans laquelle il insiste : « Je ne t’en veux pas, tout est de ma faute« . Jugé en état de récidive pour des faits similaires, il est reconnu coupable par la cour et écope de 3 ans de prisons dont 1 avec sursis, des obligations de soins, de formation et de travail, assortis d’un maintien en détention. 

 

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