La tension était montée d’un cran à la toute fin de la séance lors de la délibération autour des indemnités des élus. À chaque prise de parole de l’opposition, certains partisans du nouveau maire Joé Bédier avaient vivement interpellé l’opposition et notamment Jean-Marie Virapoullé, avec de nombreux noms d’oiseaux à la clé.
[Saint-André: Les débats autour des indemnités font monter la pression]urlblank:https://www.zinfos974.com/St-Andre-Les-debats-autour-des-indemnites-font-monter-la-pression_a157686.html
Comme l’explique Alain Sinaretty Ramaretty, désormais ex-adjoint chargé de l’aménagement, qui a eu à gérer la rénovation du parc du Colosse et de l’épineux dossier de [l’indemnisation des commerçants]urlblank:https://www.zinfos974.com/Parc-du-Colosse-Apres-Fakir-les-commercants-n-ont-plus-qu-a-plier-bagage_a130345.html , une plainte a été déposée pour menaces verbales et physiques a l’encontre de sa personne lundi à la sortie de la séance, « par une personne qui se revendique comme étant un ancien commerçant du Colosse ».
La seconde plainte, portée par l’ensemble de l’opposition au nom de Jean-Marie Virapoullé, est déposée pour « injures publiques » à l’encontre du maire de Saint-André pour son « laxisme ». « Cela ne se serait pas produit s’il avait assuré son rôle d’autorité judiciaire », regrette Jean-Marie Virapoullé, qui prévient que lui et son groupe d’opposition « irons jusqu’au bout dans cette affaire ».
Outre les deux plaintes déposées, Jean-Marie Virapoullé a également fait un courrier au préfet pour lui demander de mettre en place « les forces de sécurité nécessaires » pour le prochain conseil municipal qui aura lieu à Cambuston. Pour rappel, dans le cadre des préconisations sanitaires liées au Covid-19, la municipalité avait décidé de délocaliser les conseils municipaux non pas en mairie centrale mais dans les différents CASE et salles des fêtes de la commune.
Une justification qui ne tient pas pour les membres de l’opposition qui voit dans cette décision une volonté de les « humilier ». Par ailleurs, l’opposition va écrire au maire pour lui demander une protection fonctionnelle ainsi qu’une assistance juridique « qui sera prise en charge par la municipalité ».