La ferme pédagogique. Cet endroit où les parents prennent plaisir à faire découvrir les animaux à leurs enfants tout en leur apprenant à les approcher et les soigner. À Saint-André, au Domaine Palssade, c’est ce que propose la ferme pédagogique ouverte depuis 3 ans mais peu connue du public. C’est en sortie de confinement que la ferme a vu arriver de plus en plus de monde. Une entrée à 5 euros, des animaux à nourrir et caresser dans leurs enclos ou en liberté, des tours à cheval ou de poney, un coin pique-nique.
Victime de son succès, le gérant et propriétaire des lieux, Daniel Vee, a connu une affluence de visiteurs depuis deux mois avec les critiques et craintes qui vont avec. Des tortues stressées et piétinées, certains animaux maigres et les tours de poney à longueur de journée… Certains visiteurs le relèvent et lui posent des questions, d’autres rentrent chez eux, déçus.
Victime de son succès, le gérant et propriétaire des lieux, Daniel Vee, a connu une affluence de visiteurs depuis deux mois avec les critiques et craintes qui vont avec. Des tortues stressées et piétinées, certains animaux maigres et les tours de poney à longueur de journée… Certains visiteurs le relèvent et lui posent des questions, d’autres rentrent chez eux, déçus.
Nous avons donc demandé des explications à Daniel Vee qui a répondu avec plaisir dans le détail.
La scène la plus choquante est celle d’une vingtaine d’enfants dans le parc à tortues sans la surveillance de leurs parents. L’abri des tortues utilisé comme un toboggan avec une dizaine d’enfants dessus à la fois, des tortues portées puis relâchées à un mètre du sol, des petits qui grimpent sur le dos des plus grosses… La moitié des animaux tente de creuser pour s’échapper du parc ; les autres se cachent tant bien que mal sous l’abri secoués et piétinés par les enfants.
"Avant le confinement, il y avait peu de monde, l’ambiance était calme et les parents entraient dans le parc avec les enfants pour caresser les tortues. Depuis le déconfinement, il y a eu une affluence de personnes et je réalise que le parc ne peut pas rester accessible. J’ai eu quelques retours du public et depuis hier l’accès est interdit", assure le gérant.
"Mes animaux, ce sont mes amours"
En effet, Daniel Vee ne s’attendait pas à tout ce monde sur le terrain hérité de son père. "J’ai toujours eu des animaux et ils ont toujours été en liberté. Il y a trois ans, on m’a donné l’idée d’une ferme pédagogique. Je ne savais même pas que ça existait". D’une famille "très modeste" de dix enfants, Daniel Vee raconte avec fierté comment il a économisé, à l’âge de 16 ans, pour s’acheter son premier cheval. "Mes animaux, ce sont mes amours, comme mes enfants", assure-t-il. Il explique qu’ils sont lâchés la nuit puis enfermés, pour certains, à l’arrivée des premiers visiteurs du matin. Tous ont leur carnet de santé et les visites des vétérinaires ne manquent pas.
La scène la plus choquante est celle d’une vingtaine d’enfants dans le parc à tortues sans la surveillance de leurs parents. L’abri des tortues utilisé comme un toboggan avec une dizaine d’enfants dessus à la fois, des tortues portées puis relâchées à un mètre du sol, des petits qui grimpent sur le dos des plus grosses… La moitié des animaux tente de creuser pour s’échapper du parc ; les autres se cachent tant bien que mal sous l’abri secoués et piétinés par les enfants.
"Avant le confinement, il y avait peu de monde, l’ambiance était calme et les parents entraient dans le parc avec les enfants pour caresser les tortues. Depuis le déconfinement, il y a eu une affluence de personnes et je réalise que le parc ne peut pas rester accessible. J’ai eu quelques retours du public et depuis hier l’accès est interdit", assure le gérant.
"Mes animaux, ce sont mes amours"
En effet, Daniel Vee ne s’attendait pas à tout ce monde sur le terrain hérité de son père. "J’ai toujours eu des animaux et ils ont toujours été en liberté. Il y a trois ans, on m’a donné l’idée d’une ferme pédagogique. Je ne savais même pas que ça existait". D’une famille "très modeste" de dix enfants, Daniel Vee raconte avec fierté comment il a économisé, à l’âge de 16 ans, pour s’acheter son premier cheval. "Mes animaux, ce sont mes amours, comme mes enfants", assure-t-il. Il explique qu’ils sont lâchés la nuit puis enfermés, pour certains, à l’arrivée des premiers visiteurs du matin. Tous ont leur carnet de santé et les visites des vétérinaires ne manquent pas.
"Surtout pour les animaux plus âgés", comme une vache et un cheval dont l’état de maigreur se fait remarquer. Il explique : "La vache qui a 20 ans, je l’ai achetée à une amie. Elle ne vaut plus rien mais comme tous les animaux de la ferme, elle sera soignée et mourra ici. Je ne tue pas mes animaux. Le cheval souffre quant à lui d’une entorse, confirmée par un ostéopathe hier. Il a perdu en muscles". Il rappelle également qu’un autre cheval aurait 30 ans. Il en aurait même sauvé un de la maltraitance.
Un passionné qui veut un lieu accessible à tous
Cet amour, il veut le partager avec les Réunionnais, quel que soit leur budget. "Si l’entrée est à 5 euros, ce n’est pas pour défier toute concurrence mais pour que tous puissent venir. Ils peuvent piqueniquer où ils veulent, emmener leurs sandwichs, et faire des tours à cheval sans avoir à payer en plus".
En effet, deux chevaux et un poney emmènent les enfants, selon leurs tailles, faire un petit tour d’une à deux minutes. L’unique poney – l’autre est actuellement malade – fait donc plus d’une centaine de tours par jour. Daniel Vee explique : "Ils se baladent entre 30 minutes et une heure à la fois avec une heure et demi de pause entre chaque balade". Et le poney, en fin de journée, vaque à ses occupations, comme le reste des bêtes. "Avec un public plus important, je compte avoir plus de poneys".
Daniel Vee insiste : "Si vous avez des questions, je suis là pour y répondre". Il compte également installer des écriteaux pour expliquer l’état de santé de certains animaux et sensibiliser le public.
Un passionné qui veut un lieu accessible à tous
Cet amour, il veut le partager avec les Réunionnais, quel que soit leur budget. "Si l’entrée est à 5 euros, ce n’est pas pour défier toute concurrence mais pour que tous puissent venir. Ils peuvent piqueniquer où ils veulent, emmener leurs sandwichs, et faire des tours à cheval sans avoir à payer en plus".
En effet, deux chevaux et un poney emmènent les enfants, selon leurs tailles, faire un petit tour d’une à deux minutes. L’unique poney – l’autre est actuellement malade – fait donc plus d’une centaine de tours par jour. Daniel Vee explique : "Ils se baladent entre 30 minutes et une heure à la fois avec une heure et demi de pause entre chaque balade". Et le poney, en fin de journée, vaque à ses occupations, comme le reste des bêtes. "Avec un public plus important, je compte avoir plus de poneys".
Daniel Vee insiste : "Si vous avez des questions, je suis là pour y répondre". Il compte également installer des écriteaux pour expliquer l’état de santé de certains animaux et sensibiliser le public.