Ce mercredi après-midi, suite aux révélations du Canard enchaîné, le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux.
Pour rappel, le Canard enchaîné a révélé que Pénélope Fillon avait perçu 500.000 euros pour des emplois d'attachée parlementaire pendant 8 ans, pour le compte de son mari et du suppléant de ce dernier.
Problème, plusieurs témoins affirment ne l'avoir jamais vue à l'assemblée, et n'avoir jamais su qu'elle occupait ce poste. Car si employer son conjoint n'est pas illégal, les parlementaires sont tenus de dévoiler l'identité de leurs collaborateurs. "Je ne la connaissais que comme femme de ministre", a notamment témoigné l'ancienne assistante du suppléant de François Fillon. Olivier Picard, un journaliste parlementaire, estime que Pénélope Fillon est "indéfendable".
Pénélope Fillon avait d'ailleurs affirmé elle-même en octobre dernier au Bien Public qu'elle ne s'était "jamais impliquée dans la vie politique" de son mari. Son travail à la Revue des deux Mondes est également mis en cause, le directeur ayant déclaré ne l'avoir jamais vue dans les bureaux.
De son côté, François Fillon a qualifié ces informations de "boules puantes".
Pour rappel, le Canard enchaîné a révélé que Pénélope Fillon avait perçu 500.000 euros pour des emplois d'attachée parlementaire pendant 8 ans, pour le compte de son mari et du suppléant de ce dernier.
Problème, plusieurs témoins affirment ne l'avoir jamais vue à l'assemblée, et n'avoir jamais su qu'elle occupait ce poste. Car si employer son conjoint n'est pas illégal, les parlementaires sont tenus de dévoiler l'identité de leurs collaborateurs. "Je ne la connaissais que comme femme de ministre", a notamment témoigné l'ancienne assistante du suppléant de François Fillon. Olivier Picard, un journaliste parlementaire, estime que Pénélope Fillon est "indéfendable".
Pénélope Fillon avait d'ailleurs affirmé elle-même en octobre dernier au Bien Public qu'elle ne s'était "jamais impliquée dans la vie politique" de son mari. Son travail à la Revue des deux Mondes est également mis en cause, le directeur ayant déclaré ne l'avoir jamais vue dans les bureaux.
De son côté, François Fillon a qualifié ces informations de "boules puantes".