Convoquée mardi matin par les juges Tournaire, Bures et Tasseau, l’épouse du candidat Les Républicains à la présidentielle, Penelope Fillon, a été mise en examen pour « complicité et recel de détournement de fonds publics », « complicité et recel d’abus de biens sociaux » et « recel d’escroquerie aggravée ».
Selon les informations du Monde, Pénélope Fillon, a assuré devant les juges qu’elle préparait des fiches pour son époux et qu’il lui arrivait de représenter ce dernier lors de manifestations culturelles.
Une défense mise à mal par l’épouse de l’ancien premier ministre en 2007 elle-même, qui déclarait à l’époque n’avoir « jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre ».
Comme le rappelle France Info, « ce chef de mise en examen concerne les activités de Penelope Fillon comme assistante parlementaire de son époux ou de son ex-suppléant Marc Joulaud à plusieurs reprises entre 1986 et 2013 ». Penelope Fillon est soupçonnée durant cette période d’avoir perçu 680 380 euros net.