En juin 2017, Frédéric Foucque s’était lancé en politique en se présentant aux élections législatives dans la 1ère circonscription. Une expérience fâcheuse puisque l’homme d’affaires est soupçonné d’avoir rétribué des électeurs en échange d’un bulletin de vote en sa faveur.
A l’issue des élections, le candidat avait obtenu un peu plus de 3% des voix. En mai 2019 après l’ouverture d’une enquête préliminaire, Frédéric Foucque avait passé [36 heures en garde à vue]urlblank:https://www.zinfos974.com/Soupcons-d-achats-de-voix-Frederic-Foucque-libere-au-terme-de-sa-garde-a-vue_a140612.html pour s’expliquer sur les faits. Son avocate, Me Béatrice Boyer Bigot, avait déclaré à cette occasion qu’il ne s’agissait que « d’allégations mensongères et que son client n’avait aucun intérêt à frauder ». Mais l’enquête avait débouché sur une convocation devant le tribunal correctionnel de St-Denis.
Ce vendredi matin, [après un premier renvoi,]urlblank:https://www.zinfos974.com/Legislatives-2017-Le-proces-de-Frederic-Foucque-pour-achat-de-voix-renvoye-en-mai-2021_a161077.html le procès se tient au palais de justice de Champ Fleuri. Aux côtés de l’ex-patron de Citroën se tiendront également à la barre Christian Clain, son directeur de campagne de l’époque et Alain Differnand, un membre de son équipe de campagne, ainsi que deux militants poursuivis pour avoir joué le rôle de « rabatteurs », dont celui qui a porté l’affaire à la connaissance de la justice.