Ouverte depuis quelque temps, l'enquête qui vise plusieurs employés de la Société d'habitation à loyers modérés de la Réunion, la SHLMR, s'est accélérée cette semaine. Elle fait suite à une plainte déposée en janvier 2021 par le bailleur social lui-même. Un agent en particulier serait visé dans cette plainte pour des malversations. Mais il semble qu'au fil des premières investigations, son comportement litigieux ait fait des émules au sein de la structure. Le mis en cause ainsi que trois autres agents ont été convoqués mardi dernier par la brigade financière de la STPJ (service territorial de la police judiciaire) en charge de ce dossier, puis placés en garde à vue. Certains ont passé une nuit à Malartic.
Ce jeudi, les auditions continuent à la suite d'une poignée de nouvelles convocations et placements en garde à vue concernant les mêmes soupçons. Les mis en cause auraient en effet favorisé le choix de certaines entreprises en échange de commissions qui amélioraient sensiblement leur train de vie.
Ce jeudi, les auditions continuent à la suite d'une poignée de nouvelles convocations et placements en garde à vue concernant les mêmes soupçons. Les mis en cause auraient en effet favorisé le choix de certaines entreprises en échange de commissions qui amélioraient sensiblement leur train de vie.
Précisons que les entreprises concernées se sont vus attribuer des marchés de façon légale par le bailleur social. Les agents inquiétés, gestionnaires de certains marchés, auraient choisi de faire intervenir certaines sociétés plutôt que d'autres de façon litigieuse. Un mode opératoire qui dédouanerait l'employeur.
Selon toute vraisemblance et si les soupçons de la SHLMR se confirment, les intéressés pourraient avoir à venir s'expliquer à la barre du tribunal correctionnel de Champ Fleuri prochainement.
Selon toute vraisemblance et si les soupçons de la SHLMR se confirment, les intéressés pourraient avoir à venir s'expliquer à la barre du tribunal correctionnel de Champ Fleuri prochainement.