Vers 2h30 du matin, ce mardi 24 novembre 2020, cinq jeunes gens qui circulaient depuis le matin pour passer le temps ont eu un terrible accident sur l'ancienne route nationale 1 qui traverse Boucan Canot. Tous fatigués par une seconde nuit blanche, ils s'étaient succédés au volant. C'était au tour d'Alan T. de prendre les commandes à partir de Saint-Paul. Le jeune conducteur qui avait obtenu son permis de conduire un an auparavant avait fumé du zamal quelques heures plus tôt ainsi que l'ont démontré les analyses toxicologiques.
Alors que les quatre passagers s'étaient endormis, le véhicule a fait une sortie de route suite à une perte de contrôle. L'expertise en accidentologie a permis de décomposer le parcours de la voiture folle en trois temps. Celle-ci a traversé la chaussée avant de percuter de plein fouet un poteau de signalisation à une vitesse estimée à 89km/h, puis, le talus. L'automobile s'est ensuite retournée et a fait plusieurs tonneaux avant de glisser sur le toit sur plusieurs mètres.
Les passagers sans ceinture de sécurité
Les passagers installés à l'arrière n'étaient pas attachés. Alors que le conducteur s'en est sorti indemne, trois jeunes gens ont été blessés. Le dernier, Anthony T. 21 ans, est mort sur le coup.
Ce vendredi, le procès d'Alan T., poursuivi pour homicide involontaire, s'est tenu devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le vingtenaire a répondu aux questions du tribunal sur le déroulé des faits. Ses souvenirs restent flous. Appelée à témoigner, la mère de la victime portant un tee-shirt blanc à l'effigie de son fils disparu est restée digne. "Nous on n'a pas le choix, mais j'espère que lui ça lui servira de leçon", a-t-elle déclaré à l'attention du prévenu.
La famille exige des excuses
Ce dernier a peiné à présenter ses excuses malgré les injonctions de la famille assise au fond de la salle et rappelée à l'ordre par la présidente de l'audience. L'accent a été mis sur la consommation de zamal régulière du mis en cause qui, depuis l'accident, a été soumis à des soins qu'il suit "de façon exemplaire", aux dires du tribunal. "Ce n'est pas un fou du volant et il n'allait pas trop vite", a diagnostiqué le procureur de la République. Cependant, le représentant de la société a insisté sur les accidents causés par la consommation de stupéfiants, soit 1/4 des homicides routiers.
Quatre ans de prison avec sursis probatoire pendant 3 ans ont été requis à l'encontre d'Alan T. avec une obligation de soins en addictologie et celle d'indemniser les victimes. Le tribunal a suivi ces réquisitions à la lettre.
Alors que les quatre passagers s'étaient endormis, le véhicule a fait une sortie de route suite à une perte de contrôle. L'expertise en accidentologie a permis de décomposer le parcours de la voiture folle en trois temps. Celle-ci a traversé la chaussée avant de percuter de plein fouet un poteau de signalisation à une vitesse estimée à 89km/h, puis, le talus. L'automobile s'est ensuite retournée et a fait plusieurs tonneaux avant de glisser sur le toit sur plusieurs mètres.
Les passagers sans ceinture de sécurité
Les passagers installés à l'arrière n'étaient pas attachés. Alors que le conducteur s'en est sorti indemne, trois jeunes gens ont été blessés. Le dernier, Anthony T. 21 ans, est mort sur le coup.
Ce vendredi, le procès d'Alan T., poursuivi pour homicide involontaire, s'est tenu devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le vingtenaire a répondu aux questions du tribunal sur le déroulé des faits. Ses souvenirs restent flous. Appelée à témoigner, la mère de la victime portant un tee-shirt blanc à l'effigie de son fils disparu est restée digne. "Nous on n'a pas le choix, mais j'espère que lui ça lui servira de leçon", a-t-elle déclaré à l'attention du prévenu.
La famille exige des excuses
Ce dernier a peiné à présenter ses excuses malgré les injonctions de la famille assise au fond de la salle et rappelée à l'ordre par la présidente de l'audience. L'accent a été mis sur la consommation de zamal régulière du mis en cause qui, depuis l'accident, a été soumis à des soins qu'il suit "de façon exemplaire", aux dires du tribunal. "Ce n'est pas un fou du volant et il n'allait pas trop vite", a diagnostiqué le procureur de la République. Cependant, le représentant de la société a insisté sur les accidents causés par la consommation de stupéfiants, soit 1/4 des homicides routiers.
Quatre ans de prison avec sursis probatoire pendant 3 ans ont été requis à l'encontre d'Alan T. avec une obligation de soins en addictologie et celle d'indemniser les victimes. Le tribunal a suivi ces réquisitions à la lettre.