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Sortie de boîte: Il se prend une balle perdue en pleine tête

Les bagarres devant les boîtes de nuit, c’est presque habituel. Heureusement que la plupart des cas ne se terminent pas de cette manière. Énervés, tout le monde rentre malgré tout à son domicile. Mais pas Jean Frédéric Mussard.   Une bagarre éclate dans la boîte de nuit Le Cyclone à Bras-Panon le 8 novembre 2015. […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 01 février 2018 à 22H08

Les bagarres devant les boîtes de nuit, c’est presque habituel. Heureusement que la plupart des cas ne se terminent pas de cette manière. Énervés, tout le monde rentre malgré tout à son domicile. Mais pas Jean Frédéric Mussard.
 
Une bagarre éclate dans la boîte de nuit Le Cyclone à Bras-Panon le 8 novembre 2015. Sortis par les vigiles, les protagonistes continuent de se battre devant la boîte. Plusieurs personnes y prennent partie, certains sont blessés, dont Jean Frédéric Mussard, 33 ans, et ses copains.
 
L’un d’eux, le tonton plus âgé, Jean-Marc HCK, 48 ans, rentre chez lui.  Jean Frédéric Mussard, Jean Laurent HCK et James R. repartent en voiture avec leurs copines, énervés, en larmes, et se rendent chez Jean Laurent HCK pour y trouver un fusil. « C’était seulement pour faire peur », précise Jean Frédéric Mussard devant le tribunal correctionnel de Champ Fleuri. Faire très peur alors… car ils sont aussi repartis avec une hache et deux sabres. Malgré le fait que Jean Laurent HCK ait tenté de dissuader ses copains, selon lui, il se trouve dans le véhicule avec les deux autres. Direction le domicile de son frère, Jean-Marc HCK. Ils le réveillent, Jean Marc leur explique que retourner au Cyclone est une mauvaise idée… mais finit lui aussi par prendre place dans la voiture pour s’y rendre.

La balle se trouve d’ailleurs toujours dans sa mâchoire
 
Et c’est en arrivant que Jean Frédéric Mussard s’empare du fusil et tire. Il tient le fusil en hauteur, dirigé vers le bas, dans le chemin en pente qui mène à la boîte.  » Je ne voulais blesser personne, même ceux avec qui on a eu l’altercation », affirme le tireur. Son avocat, Me François Avril, « il voulait montrer que c’était le plus fort ».  Lui, dit n’avoir tiré qu’une fois mais les témoins disent en avoir entendu deux ou trois.
 
C’est Jean Rémy Hoareau, qui n’a rien demandé à personne, qui n’avait vu aucune bagarre, qui a reçu la balle à l’arrière de la tête. Devant sa compagne, il s’effondre. Mais il n’est pas mort. Ce « miraculé », comme l’appelle la procureure, Valérie Mascarin, a pris la parole à la barre ce jeudi. Plusieurs semaines sans parole, huit mois d’ITT et d’importantes séquelles encore aujourd’hui, il a de la chance d’être en vie. Selon le médecin légiste, au vu des deux artères déchirées dans le bas de la tête, le tir aurait pu être mortel. La balle se trouve d’ailleurs toujours dans sa mâchoire, trop dangereux de la lui enlever. Il souffre de troubles du langage, de douleurs et est plus irritable qu’avant.

Frédéric Mussard a été condamné à 4 ans de prison et une interdiction de détenir une arme pendant 5 ans. Les trois autres prévenus ont été condamnés à 15 mois de prison, aménageables, et une interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.

 

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