Daniel Jean-Baptiste dit Parny est du même avis que sa tête de liste. « Nous confirmons notre union, tout en respectant les choix des personnes qui étaient sur notre liste. C’est notre vision du changement. Nous voulons que le collectif gagne enfin à la Plaine-des-Palmistes. En cumulant nos voix respectives du premier tour, soit 37% au total, nous demandons aux électeurs qui nous ont fait confiance de continuer à le faire », clame le futur ex-adjoint de Marco Boyer.
Arrivée en seconde position (19,98%) au premier tour derrière Johnny Payet (27,62%) et devant Jean-Luc Saint-Lambert (18,99%), Sophie Arzal estime bénéficier grâce à l’union actée avec Daniel Jean-Baptiste dit Parny (arrivé en 4e position avec 17,38% des voix) « de la seule liste qui affiche clairement nos projets avec des actions concrètes ». « Aimer et développer la Plaine, lé possible », lance la présidente de l’Office intercommunal de l’Est (OTI Est). « Nous sommes en mesure de dire à la population que nous l’avons entendu, en lui offrant une Plaine des Palmistes plus sûre et efficace », clame la candidate soutenue par la droite, aussi bien par Didier Robert, Michel Fontaine ou Cyrille Melchior.
« La politique est un combat d’idées, pas un combat de relations »
En cas de victoire dimanche, Sophie Arzal espère bien « offrir des services publics de qualité aux administrés » en réorganisant les services municipaux, avec une mairie « ouverte à tous ». « Nous allons travailler sur la cohésion sociale, mais aussi mettre le cap sur la culture, le sport et la jeunesse. Si nous sommes aux affaires, la commune devra renouveler son engagement envers le sport avec une nouvelle politique ».
Pour le duo Arzal/Parny, « la politique est un combat d’idées, pas un combat de relations ». « Depuis quand fréquenter un homme ou une femme dont la conviction politique est contraire à la sienne serait une trahison ? Je dis non et pour cela je tiens à remercier à Daniel de sa confiance. Plus que jamais, la Plaine des possibles s’inscrit pour servir la population et non se servir », martèle Sophie Arzal, qui veut mettre fin aux « pratiques politiciennes à l’ancienne ». « Nous avons formulé un certain nombre de constats qui posent de vraies questions juridiques. Un candidat n’hésite pas à distribuer son programme avec le logo de la commune…Quand on souhaite être premier magistrat, il est important de ne pas être hors-la-loi », dénoncent-ils. Avant d’ajouter: « Un candidat passe outre les lois en invitant la population à une réunion publique ce vendredi. Devons-nous en 2020 cautionner cela ? Il faut que cela cesse ».