© Sony Computer Entertainment Inc.
Le géant japonais de l'électronique, Sony, a (enfin) dévoilé hier sa PlayStation 4 (PS4), à l'occasion du salon E3 (Electronic Entertainment Expo) de Los Angeles. Cette nouvelle console se veut, comme la Xbox One, une plate-forme de divertissement pour toute la famille combinant vidéo, musique, télévision et jeux.
"C'est une plateforme totalement nouvelle et, sur bien des points, une Playstation totalement nouvelle", a affirmé le président de Sony Computer Entertainment, Andrew House. "Nous capitalisons plus que jamais sur le vaste réseau de divisions Sony et sur la réputation de l'une des plus grandes et plus puissantes marques de divertissement du monde", a-t-il ajouté.
On ne connaissait que la manette, le look est désormais officiel et l'on est assez loin du format rectangulaire de la Xbox One. Celle-ci est une fois de plus une grosse brique noire, mais elle semble tout de même moins volumineuse que sa concurrente directe. Elle arbore aussi des lignes bien différentes puisque largement penchée. Un socle est prévu afin de la positionner à la verticale ou à l'horizontale, au choix.
Passé l’aspect esthétique, les détails techniques ont été à nouveau confirmés, et on retrouvera donc une console animée par une puce AMD qui combine 8 cœurs Jaguar et un processeur graphique Radeon. Le système dispose de 8 Go de RAM GDDR5, d’un lecteur Blu-Ray 6x et d’un disque dur de 500 GB pour le stockage.
La PS4 a été lancée de concert avec des offres spéciales sur le service de vidéo et de musique Sony Unlimited. La console reste par ailleurs attractive pour les joueurs les plus endurcis, et Sony a précisé qu'il continuerait de commercialiser des contenus pour la PS3.
Durant sa conférence, Sony s'est placé en concurrence frontale avec Microsoft. D'abord en se lançant dans une guerre des prix : la machine, livrée en fin d'année, coûtera 399 euros en Europe, contre 499 euros pour la machine de l'entreprise américaine.
Par ailleurs, aucune restriction ne sera imposée au niveau des jeux d’occasion, les joueurs pourront les revendre à tout moment, aucune taxe ne sera imposée. Autre point, la PlayStation 4 ne nécessitera aucune connexion Internet de façon obligatoire. Pas d’identification journalière, ni identification en ligne du tout, ni besoin d’enregistrer et de lier ses jeux à son compte en ligne.
La seule "mauvaise nouvelle" concernant cette PS4 est qu'il faudra désormais souscrire un abonnement au Playstation Plus pour jouer en ligne. A environ 50 euros par an, le coût est proche de celui du Xbox Live Gold.
Ces annonces ouvrent un nouveau cycle pour Sony, qui a connu de grandes difficultés au lancement de la Playstation 3, en 2006.
Comme l'explique Ed Barton de Strategy Analytics, "les ventes de PS3 sont environ 2 millions en dessous de la XBox 360, ce qui, étant donné les réactions du marché pendant les premières années, est un résultat honorable pour Sony". La Playstation 3 n'est pas encore en fin de vie, poursuit-il.
Si Microsoft ne part pas gagnant dans la course à la meilleure console Next Gen, la firme n’a pas à rougir trop longtemps. Lundi matin, elle a dévoilé le catalogue de jeux qui accompagnera la Xbox One, et le menu est plutôt alléchant. De quoi faire oublier en tout cas la présentation du 21 mai, où la console a été surtout vantée pour ses talents de hub multimédia.
"C'est une plateforme totalement nouvelle et, sur bien des points, une Playstation totalement nouvelle", a affirmé le président de Sony Computer Entertainment, Andrew House. "Nous capitalisons plus que jamais sur le vaste réseau de divisions Sony et sur la réputation de l'une des plus grandes et plus puissantes marques de divertissement du monde", a-t-il ajouté.
On ne connaissait que la manette, le look est désormais officiel et l'on est assez loin du format rectangulaire de la Xbox One. Celle-ci est une fois de plus une grosse brique noire, mais elle semble tout de même moins volumineuse que sa concurrente directe. Elle arbore aussi des lignes bien différentes puisque largement penchée. Un socle est prévu afin de la positionner à la verticale ou à l'horizontale, au choix.
Passé l’aspect esthétique, les détails techniques ont été à nouveau confirmés, et on retrouvera donc une console animée par une puce AMD qui combine 8 cœurs Jaguar et un processeur graphique Radeon. Le système dispose de 8 Go de RAM GDDR5, d’un lecteur Blu-Ray 6x et d’un disque dur de 500 GB pour le stockage.
La PS4 a été lancée de concert avec des offres spéciales sur le service de vidéo et de musique Sony Unlimited. La console reste par ailleurs attractive pour les joueurs les plus endurcis, et Sony a précisé qu'il continuerait de commercialiser des contenus pour la PS3.
Durant sa conférence, Sony s'est placé en concurrence frontale avec Microsoft. D'abord en se lançant dans une guerre des prix : la machine, livrée en fin d'année, coûtera 399 euros en Europe, contre 499 euros pour la machine de l'entreprise américaine.
Par ailleurs, aucune restriction ne sera imposée au niveau des jeux d’occasion, les joueurs pourront les revendre à tout moment, aucune taxe ne sera imposée. Autre point, la PlayStation 4 ne nécessitera aucune connexion Internet de façon obligatoire. Pas d’identification journalière, ni identification en ligne du tout, ni besoin d’enregistrer et de lier ses jeux à son compte en ligne.
La seule "mauvaise nouvelle" concernant cette PS4 est qu'il faudra désormais souscrire un abonnement au Playstation Plus pour jouer en ligne. A environ 50 euros par an, le coût est proche de celui du Xbox Live Gold.
Ces annonces ouvrent un nouveau cycle pour Sony, qui a connu de grandes difficultés au lancement de la Playstation 3, en 2006.
Comme l'explique Ed Barton de Strategy Analytics, "les ventes de PS3 sont environ 2 millions en dessous de la XBox 360, ce qui, étant donné les réactions du marché pendant les premières années, est un résultat honorable pour Sony". La Playstation 3 n'est pas encore en fin de vie, poursuit-il.
Si Microsoft ne part pas gagnant dans la course à la meilleure console Next Gen, la firme n’a pas à rougir trop longtemps. Lundi matin, elle a dévoilé le catalogue de jeux qui accompagnera la Xbox One, et le menu est plutôt alléchant. De quoi faire oublier en tout cas la présentation du 21 mai, où la console a été surtout vantée pour ses talents de hub multimédia.
© Sony Computer Entertainment Inc.
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