Propriétaire d’un restaurant, ce dernier a été placé en détention au début du mois dernier, lorsqu’il s’enregistrait auprès de l’agence fédérale de l’immigration, suite à un décret migratoire visant à augmenter le nombre d’expulsions.
Son mari, qui était arrivé clandestinement du Mexique en 1998, était sous le coup d’une procédure d’expulsion depuis l’an 2000, suite au franchissement par erreur de la frontière canadienne.
L’homme qui tenait à rester auprès de sa femme enceinte avait fini par obtenir une autorisation de travail et un numéro de sécurité sociale. Mais l’élection de Donal Trump a bousculé l’équilibre trouvé par la famille.
Si elle avait voté pour Trump pour que les immigrés clandestins criminels soient expulsés, elle ne souhaitait pas « se débarrasser de tout le monde », a-t-elle indiqué au South Bend Tribune. « J’aurais mieux fait de ne pas voter du tout », a-t-elle regretté.