"J’aime plus les animaux que les humains". Telle est la maladroite déclaration d’amour faite par un Tamponnais, ce jeudi, au tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Pourtant, le 7 décembre 2019, Désiré laisse sans surveillance son chien qu’il trouve "bizarre". "Il a beaucoup d’énergie. Il est hyper actif. Il a du caractère. J’ai essayé de le dresser mais il a la tête dure. Il est imprévisible", confie-t-il d’une voix rauque.
Son petit voisin de 10 ans profite alors de cet instant d’inattention pour s’approcher de l’animal. Soudainement, l’enfant est mordu à la tête.
"Il a provoqué l’accident", peste le prévenu dans le prétoire. Et d’ajouter : "C’est aux parents de garder un œil sur leur enfant".
Le président d’audience marque alors un temps de pédagogie au cours du procès. Rappelant ainsi qu’un maître doit également faire preuve de devoirs et de surveillance envers ses animaux. "Votre chien n’était pas vacciné, pas attaché et pas identifié", souligne le magistrat. Bien malgré lui, Désiré, acquiesce.
Quant au devenir du chien, le président souhaite qu’il soit confisqué. Une proposition acceptée de bon cœur, contre toute attente, par ce dernier. "Il a encore mordu mon petit chien la dernière fois. Et il a même attaqué mes 30 poules. J’avais pensé à le ramener à fourrière mais il faut payer 70 euros", lance l’amoureux des animaux.
Désiré a été condamné à huit mois de prison par le tribunal correctionnel. Son chien lui a également été retiré, sans qu’il en soit attristé. "Il me stresse ce chien", conclut-il avant de quitter la salle d’audience.
Pourtant, le 7 décembre 2019, Désiré laisse sans surveillance son chien qu’il trouve "bizarre". "Il a beaucoup d’énergie. Il est hyper actif. Il a du caractère. J’ai essayé de le dresser mais il a la tête dure. Il est imprévisible", confie-t-il d’une voix rauque.
Son petit voisin de 10 ans profite alors de cet instant d’inattention pour s’approcher de l’animal. Soudainement, l’enfant est mordu à la tête.
"Il a provoqué l’accident", peste le prévenu dans le prétoire. Et d’ajouter : "C’est aux parents de garder un œil sur leur enfant".
Le président d’audience marque alors un temps de pédagogie au cours du procès. Rappelant ainsi qu’un maître doit également faire preuve de devoirs et de surveillance envers ses animaux. "Votre chien n’était pas vacciné, pas attaché et pas identifié", souligne le magistrat. Bien malgré lui, Désiré, acquiesce.
Quant au devenir du chien, le président souhaite qu’il soit confisqué. Une proposition acceptée de bon cœur, contre toute attente, par ce dernier. "Il a encore mordu mon petit chien la dernière fois. Et il a même attaqué mes 30 poules. J’avais pensé à le ramener à fourrière mais il faut payer 70 euros", lance l’amoureux des animaux.
Désiré a été condamné à huit mois de prison par le tribunal correctionnel. Son chien lui a également été retiré, sans qu’il en soit attristé. "Il me stresse ce chien", conclut-il avant de quitter la salle d’audience.