"Nous avons ouvert en février 2021, et en mars un commercial tiré à quatre épingles s'est présenté au garage. Il m'a proposé de faire de "faire de la publicité' dans son magazine, de manière très insistante. Quand il m'a expliqué qu'il s'agissait d'un titre diffusé à Marseille, j'ai refusé, nous sommes à La Réunion, pas besoin d'aller aussi loin", explique Hassan*, garagiste dans une ville de l'Ouest.
"Dès que j'ai commencé à refuser, il a commencé à me tenir un discours bizarre. Il m'expliquait qu'en prenant de la pub avec lui, il allait faire en sorte qu'on me laisse tranquille. J'ai répondu que nous achetions nos pièces auprès de grossistes locaux, donc que nous n'avions jamais affaire à la douane. Là, il m'a sorti une liasse de chèques en me disant que tout le monde acceptait", poursuit le chef d'entreprise.
L'homme se montre du genre collant, et finit par partir en promettant d'envoyer un devis. "J'ai dit envoyez le toujours, mais ça ne m'intéresse pas. J'en ai effectivement reçu un, que je n'ai pas signé. Quelques mois plus tard, j'ai eu la mauvaise surprise de recevoir une facture de 2.000€, signée du magazine. Mais je n'ai jamais reçu de bon à tirer ou même de preuve que cette publicité a bien été diffusée", raconte le garagiste qui n'en revient toujours pas.
"Dès que j'ai commencé à refuser, il a commencé à me tenir un discours bizarre. Il m'expliquait qu'en prenant de la pub avec lui, il allait faire en sorte qu'on me laisse tranquille. J'ai répondu que nous achetions nos pièces auprès de grossistes locaux, donc que nous n'avions jamais affaire à la douane. Là, il m'a sorti une liasse de chèques en me disant que tout le monde acceptait", poursuit le chef d'entreprise.
L'homme se montre du genre collant, et finit par partir en promettant d'envoyer un devis. "J'ai dit envoyez le toujours, mais ça ne m'intéresse pas. J'en ai effectivement reçu un, que je n'ai pas signé. Quelques mois plus tard, j'ai eu la mauvaise surprise de recevoir une facture de 2.000€, signée du magazine. Mais je n'ai jamais reçu de bon à tirer ou même de preuve que cette publicité a bien été diffusée", raconte le garagiste qui n'en revient toujours pas.
Fausse pub, mais vrais huissiers ?
Hassan pense que l'affaire va se tasser, mais c'est alors qu'il commence à recevoir des mises en demeure d'avocat. "Et en octobre, j'ai même eu à gérer un cabinet d'huissier de Saint-Paul. J'ai prévenu la direction locale des douanes et on m'a répondu qu'ils n'étaient pas concernés", s'agace le chef d'entreprise.
Révolté par cette situation, il a donc écrit à la procureure de la République de Saint-Denis. "J'ai clairement l'impression qu'il cible les entreprises qui viennent d'ouvrir, donc je ne serais pas surpris si d'autres aient aussi été touchées. Je suis prêt à prendre un avocat et à faire une procédure de groupe si on trouve d'autres victimes", promet le patron.
"C'est inquiétant de voir que d'anciens douaniers font des menaces à peine voilées", s'inquiète Hassan qui espère voir la justice enquêter sur son affaire. Il n'a pour l'instant toujours pas payé et espère pouvoir faire annuler cette pseudo dette. "Le pire, c'est que j'ai déjà passé de la publicité avec des journaux locaux. Mais les commerciaux nous montrent après l'encart dans la version papier. Ici, rien du tout. Le site du magazine en question est supprimé et le journal semble même liquidé", conclue le chef d'entreprise.
Hassan espère que sa plainte sera prise au sérieux, et veut être entendu par les forces de l'ordre le plus tôt possible.
Hassan pense que l'affaire va se tasser, mais c'est alors qu'il commence à recevoir des mises en demeure d'avocat. "Et en octobre, j'ai même eu à gérer un cabinet d'huissier de Saint-Paul. J'ai prévenu la direction locale des douanes et on m'a répondu qu'ils n'étaient pas concernés", s'agace le chef d'entreprise.
Révolté par cette situation, il a donc écrit à la procureure de la République de Saint-Denis. "J'ai clairement l'impression qu'il cible les entreprises qui viennent d'ouvrir, donc je ne serais pas surpris si d'autres aient aussi été touchées. Je suis prêt à prendre un avocat et à faire une procédure de groupe si on trouve d'autres victimes", promet le patron.
"C'est inquiétant de voir que d'anciens douaniers font des menaces à peine voilées", s'inquiète Hassan qui espère voir la justice enquêter sur son affaire. Il n'a pour l'instant toujours pas payé et espère pouvoir faire annuler cette pseudo dette. "Le pire, c'est que j'ai déjà passé de la publicité avec des journaux locaux. Mais les commerciaux nous montrent après l'encart dans la version papier. Ici, rien du tout. Le site du magazine en question est supprimé et le journal semble même liquidé", conclue le chef d'entreprise.
Hassan espère que sa plainte sera prise au sérieux, et veut être entendu par les forces de l'ordre le plus tôt possible.
Une vraie pub et un client qui ne paie pas ?
L'éditeur concerné assure qu'il publie les annonces sur l'ensemble du territoire, y compris les Outre-Mer. Il explique que le bon a bien été signé par le client et de ce fait la publicité a été diffusée. Il rappelle que le garagiste avait une période de rétractation qu'il n'a pas utilisé.
L'éditeur précise aussi que son client a été notifié à plusieurs reprises de ses impayés et assure que ce dernier n'a jamais répondu. Le chef d'entreprise a donc saisi la justice pour être payé. Le gérant du magazine précise par ailleurs qu'il a mené une action devant la justice pour obtenir le paiement de la prestation et c'est par la suite que les huissiers ont été saisis.
L'éditeur concerné assure qu'il publie les annonces sur l'ensemble du territoire, y compris les Outre-Mer. Il explique que le bon a bien été signé par le client et de ce fait la publicité a été diffusée. Il rappelle que le garagiste avait une période de rétractation qu'il n'a pas utilisé.
L'éditeur précise aussi que son client a été notifié à plusieurs reprises de ses impayés et assure que ce dernier n'a jamais répondu. Le chef d'entreprise a donc saisi la justice pour être payé. Le gérant du magazine précise par ailleurs qu'il a mené une action devant la justice pour obtenir le paiement de la prestation et c'est par la suite que les huissiers ont été saisis.
*Le prénom a été modifié