L'association Soliha était partagée en deux. D'un côté une quinzaine de salariés "historiques" qui s'étaient mis en grève pour protester contre les "copinages" de Mickaël Sihou et les dysfonctionnements au sein de l'association. De l'autre, les nouveaux arrivés, majoritaires, qui avaient justement bénéficié des embauches du directeur.
Clara Derfla, du syndicat l'Union Régionale 974, qui soutenait les grévistes, n'a pas cédé. Malgré les pressions de toutes parts et forte de son bon droit, et surtout en possession de documents montrant les liens entre les nouveaux embauchés et le directeur, elle a refusé de demander aux grévistes d'arrêter la grève qui aura au final duré plus de deux mois.
Au départ, le Département, qui est le principal financeur et dont une représentante est la présidente de l'association, a soutenu Mickaël Sihou. Mais devant l'obstination des grévistes qui ont même entamé un tour des maires pour les informer des documents en leur possession, la collectivité a fini par accepter sa demande de rupture conventionnelle.
La nouvelle a été annoncée aujourd'hui aux salariés alors que les différentes parties avaient entamé une énième concertation. C'était un préalable posé par les grévistes pour reprendre le travail.
Ce ne sera cependant pas le cas de suite car ils attendent que la rupture soit signée et surtout que le montant du chèque qu'empochera Mickaël Sihou soit connu.
Une ultime médiation aura alors lieu et le travail pourra reprendre.
Clara Derfla, du syndicat l'Union Régionale 974, qui soutenait les grévistes, n'a pas cédé. Malgré les pressions de toutes parts et forte de son bon droit, et surtout en possession de documents montrant les liens entre les nouveaux embauchés et le directeur, elle a refusé de demander aux grévistes d'arrêter la grève qui aura au final duré plus de deux mois.
Au départ, le Département, qui est le principal financeur et dont une représentante est la présidente de l'association, a soutenu Mickaël Sihou. Mais devant l'obstination des grévistes qui ont même entamé un tour des maires pour les informer des documents en leur possession, la collectivité a fini par accepter sa demande de rupture conventionnelle.
La nouvelle a été annoncée aujourd'hui aux salariés alors que les différentes parties avaient entamé une énième concertation. C'était un préalable posé par les grévistes pour reprendre le travail.
Ce ne sera cependant pas le cas de suite car ils attendent que la rupture soit signée et surtout que le montant du chèque qu'empochera Mickaël Sihou soit connu.
Une ultime médiation aura alors lieu et le travail pourra reprendre.
15 avril : Vidéo - Les salariés de Soliha débrayent, des dossiers d'amélioration de l'habitat en souffrance