Le sujet ne fait plus la Une de l'actualité, les grévistes ne se positionnent plus le long du boulevard Sud, à proximité du siège de l'association situé salle Candin, mais la grève continue à Soliha, l'association essentiellement financée par le Département et qui a remplacé le PACT dans la rénovation des logements des personnes en difficulté.
Un accord a été trouvé entre les grévistes, le syndicat Union Régionale 974 et la présidente de l'association après que le directeur Mickaël Sihou a accepté de partir. Mais les grévistes n'ont accepté de reprendre le travail qu'après son départ effectif, qui traine. Des négociations sont apparemment en cours pour fixer sa prime de départ dans le cadre d'une rupture conventionnelle.
Aucune nouvelle d'une plainte déposée en 2020
Ce matin, les grévistes ont manifesté dès 7h30 devant le tribunal de Champ Fleuri pour protester contre le fait que Soliha n'ait pas publié ses comptes au Journal officiel. Il s'agit pourtant d'une procédure obligatoire qui permet de vérifier la façon dont les dirigeants ont utilisé l'argent de l'association. Mais surtout sans laquelle on ne peut normalement obtenir de subvention d'une collectivité. D'où l'interrogation des grévistes, que l'on peut lire sur leurs panneaux : y a-t-il eu un contrôle sérieux de la part du Département avant d'octroyer des subventions à l'association?
Pourquoi devant le tribunal ? Pour interroger également la Justice sur deux plaintes déposées contre la gestion de Mickaël Sihou, en 2020 pour la première, et dont le syndicat UR 974 et les grévistes n'ont aucune nouvelle, malgré les relances de leur avocat. Tout juste ont-ils appris qu'une enquête avait été confiée à la brigade financière.
Leur inquiétude vient du fait que Mickaël Sihou clamait à qui voulait l'entendre qu'il avait le bras long et qu'il ne risquait rien... Depuis, il a été élu conseiller régional et désigné président de Nexa, ce qui leur fait craindre qu'il ne soit devenu intouchable.
Un accord a été trouvé entre les grévistes, le syndicat Union Régionale 974 et la présidente de l'association après que le directeur Mickaël Sihou a accepté de partir. Mais les grévistes n'ont accepté de reprendre le travail qu'après son départ effectif, qui traine. Des négociations sont apparemment en cours pour fixer sa prime de départ dans le cadre d'une rupture conventionnelle.
Aucune nouvelle d'une plainte déposée en 2020
Ce matin, les grévistes ont manifesté dès 7h30 devant le tribunal de Champ Fleuri pour protester contre le fait que Soliha n'ait pas publié ses comptes au Journal officiel. Il s'agit pourtant d'une procédure obligatoire qui permet de vérifier la façon dont les dirigeants ont utilisé l'argent de l'association. Mais surtout sans laquelle on ne peut normalement obtenir de subvention d'une collectivité. D'où l'interrogation des grévistes, que l'on peut lire sur leurs panneaux : y a-t-il eu un contrôle sérieux de la part du Département avant d'octroyer des subventions à l'association?
Pourquoi devant le tribunal ? Pour interroger également la Justice sur deux plaintes déposées contre la gestion de Mickaël Sihou, en 2020 pour la première, et dont le syndicat UR 974 et les grévistes n'ont aucune nouvelle, malgré les relances de leur avocat. Tout juste ont-ils appris qu'une enquête avait été confiée à la brigade financière.
Leur inquiétude vient du fait que Mickaël Sihou clamait à qui voulait l'entendre qu'il avait le bras long et qu'il ne risquait rien... Depuis, il a été élu conseiller régional et désigné président de Nexa, ce qui leur fait craindre qu'il ne soit devenu intouchable.