
"Il y a un gisement de générosité chez les habitants de Saint-Louis à mobiliser", affirme l’édile Juliana M’Doihoma
"Contrairement à l’image donnée à Saint-Louis, il y a beaucoup de gens qui ne font pas que du bruit. Il y a aussi des gens qui ont hâte d’aider les autres", se réjouit la maire Juliana M’Doihoma.
Faire du jardinage, donner des cours de soutien, apprendre Internet, livrer des courses ou encore faire la lecture… les possibilités d’aider de manière bénévole et solidaire sont infinies. Des élans de solidarité réaffirmés au plus fort de la crise Covid et que le dispositif "L’Heure civique" vise à accompagner. Parce que malgré toutes les bonnes volontés, il est parfois difficile de mobiliser. "Il faut de la fluidité pour que ça marche", reconnait l’édile investie dans le réseau des élus solidaires depuis 2016.
Un coup de pouce lorsque la solidarité familiale ou institutionnelle ne suffisent plus
L’objectif est ainsi d’encourager la population saint-louisienne à donner une heure par mois de son temps pour une action citoyenne en faveur de son quartier, sa commune, une association ou une personne dans le besoin. Pour organiser l’action, une plateforme en ligne est ouverte depuis ce jeudi 23 décembre sur le site de la ville. Après une inscription et la présentation du dispositif via une visio, un entretien est proposé au citoyen solidaire afin de définir dans quel type d’action il souhaite oeuvrer.
Du côté de la commune, des référents au service du CCAS ou des Maisons communales de proximité ont été mis à disposition pour recenser l’ensemble des besoins sur la commune. Un animateur financé par le Département sera en charge de faire le lien entre le citoyen solidaire et le besoin.
Sous les yeux du créateur de la Fête des Voisins
Cette nouvelle forme de solidarité spontanée se veut complémentaire de la solidarité familiale ou encore institutionnelle. "J'ai toujours été très à l'aise avec le concept de participation citoyenne. L'ambition est de montrer que l'on peut gérer une ville autrement", précise Juliana M'Doihoma qui ambitionne également de faire des émules.
"La générosité citoyenne est une énergie renouvelable à l’infini et non polluante". L’enthousiasme débordant d’Atanase Périfan, élu à la mairie du 17e arrondissement de Paris, est communicatif. L’homme, également créateur de la Fête des Voisins et de Voisins Solidaires, est spécialement venu lancer le dispositif expérimental qui a également séduit sa ville mais aussi Amiens, Rochefeuille et une vingtaine d’autres villes françaises.
Ici comme ailleurs, à l’instar de la fête des voisins, l’élu espère que les gens ne soient plus uniquement consommateurs de l’action politique mais aussi acteurs. "Si nous sommes très nombreux à donner une heure par mois, nous renforcerons le lien et sortirons victorieux de la crise. Car la solidarité, c’est l’affaire de tous… et surtout, ça rend heureux !"
Faire du jardinage, donner des cours de soutien, apprendre Internet, livrer des courses ou encore faire la lecture… les possibilités d’aider de manière bénévole et solidaire sont infinies. Des élans de solidarité réaffirmés au plus fort de la crise Covid et que le dispositif "L’Heure civique" vise à accompagner. Parce que malgré toutes les bonnes volontés, il est parfois difficile de mobiliser. "Il faut de la fluidité pour que ça marche", reconnait l’édile investie dans le réseau des élus solidaires depuis 2016.
Un coup de pouce lorsque la solidarité familiale ou institutionnelle ne suffisent plus
L’objectif est ainsi d’encourager la population saint-louisienne à donner une heure par mois de son temps pour une action citoyenne en faveur de son quartier, sa commune, une association ou une personne dans le besoin. Pour organiser l’action, une plateforme en ligne est ouverte depuis ce jeudi 23 décembre sur le site de la ville. Après une inscription et la présentation du dispositif via une visio, un entretien est proposé au citoyen solidaire afin de définir dans quel type d’action il souhaite oeuvrer.
Du côté de la commune, des référents au service du CCAS ou des Maisons communales de proximité ont été mis à disposition pour recenser l’ensemble des besoins sur la commune. Un animateur financé par le Département sera en charge de faire le lien entre le citoyen solidaire et le besoin.
Sous les yeux du créateur de la Fête des Voisins
Cette nouvelle forme de solidarité spontanée se veut complémentaire de la solidarité familiale ou encore institutionnelle. "J'ai toujours été très à l'aise avec le concept de participation citoyenne. L'ambition est de montrer que l'on peut gérer une ville autrement", précise Juliana M'Doihoma qui ambitionne également de faire des émules.
"La générosité citoyenne est une énergie renouvelable à l’infini et non polluante". L’enthousiasme débordant d’Atanase Périfan, élu à la mairie du 17e arrondissement de Paris, est communicatif. L’homme, également créateur de la Fête des Voisins et de Voisins Solidaires, est spécialement venu lancer le dispositif expérimental qui a également séduit sa ville mais aussi Amiens, Rochefeuille et une vingtaine d’autres villes françaises.
Ici comme ailleurs, à l’instar de la fête des voisins, l’élu espère que les gens ne soient plus uniquement consommateurs de l’action politique mais aussi acteurs. "Si nous sommes très nombreux à donner une heure par mois, nous renforcerons le lien et sortirons victorieux de la crise. Car la solidarité, c’est l’affaire de tous… et surtout, ça rend heureux !"