
Le syndicat Solidaires finances publiques Réunion joue la provoc'. Le syndicat a en effet donné une conférence de presse ce matin pour évoquer le contexte économique et la possibilité de "geler les dettes fiscales des particuliers".
Pour le syndicat, si la politique du gouvernement va "dans une direction intéressante", il est important de gagner en "cohérence" et en "vision globale". A ce titre, s'il ne nie pas la situation difficile de certaines entreprises, le syndicat a voulu rappeler que les entreprises ne sont pas les seules à avoir des difficultés financières. D'où la proposition de gel des dettes fiscales des particuliers, destinée à servir d'aiguillon pour rappeler que des milliers de personnes ont perdu leur emploi, leur salaire...
Or il existe peu de dispositifs pour ces personnes. Outre la commission de surendettement, qui ne s'applique que pour les cas les plus graves, il n'y a que la possibilité de faire un recours gracieux, c'est à dire de demander à l'administration de bien vouloir ne pas percevoir tout ou partie des impôts. Mais dans un contexte de crise budgétaire, l'administration accorde peu de ces dérogations.
C'est à une "pédagogie de l'impôt" que Jocelyn Cavillot, délégué régional de Solidaires, a appelé. Il rappelle que l'impôt est à la source de la solidarité publique et que c'est ce qui finance écoles, protection sociale... Il souligne également que dans le cas de la TVA et des cotisations salariales, les entreprises ne sont que collecteurs de l'impôt, celui-ci n'est pas prélevé sur leurs revenus.
Enfin, il a appelé à une meilleure gestion de la fiscalité locale. En effet, les collectivités ont tendance à préférer augmenter les impôts locaux plutôt que de mettre à jour leurs bases de recensement. De ce fait, certaines personnes devant payer l'impôt y échappent parfois pendant plusieurs années alors que les autres doivent en contrepartie payer un impôt plus élevé.
Pour le syndicat, si la politique du gouvernement va "dans une direction intéressante", il est important de gagner en "cohérence" et en "vision globale". A ce titre, s'il ne nie pas la situation difficile de certaines entreprises, le syndicat a voulu rappeler que les entreprises ne sont pas les seules à avoir des difficultés financières. D'où la proposition de gel des dettes fiscales des particuliers, destinée à servir d'aiguillon pour rappeler que des milliers de personnes ont perdu leur emploi, leur salaire...
Or il existe peu de dispositifs pour ces personnes. Outre la commission de surendettement, qui ne s'applique que pour les cas les plus graves, il n'y a que la possibilité de faire un recours gracieux, c'est à dire de demander à l'administration de bien vouloir ne pas percevoir tout ou partie des impôts. Mais dans un contexte de crise budgétaire, l'administration accorde peu de ces dérogations.
C'est à une "pédagogie de l'impôt" que Jocelyn Cavillot, délégué régional de Solidaires, a appelé. Il rappelle que l'impôt est à la source de la solidarité publique et que c'est ce qui finance écoles, protection sociale... Il souligne également que dans le cas de la TVA et des cotisations salariales, les entreprises ne sont que collecteurs de l'impôt, celui-ci n'est pas prélevé sur leurs revenus.
Enfin, il a appelé à une meilleure gestion de la fiscalité locale. En effet, les collectivités ont tendance à préférer augmenter les impôts locaux plutôt que de mettre à jour leurs bases de recensement. De ce fait, certaines personnes devant payer l'impôt y échappent parfois pendant plusieurs années alors que les autres doivent en contrepartie payer un impôt plus élevé.