Tout d'abord, repousser l'âge de la retraite à 67 ans ne serait pas justifié selon l'union syndicale Solidaire, encore moins une baisse de la pension de retraite car "il y a diverses sources de financement tels que le bouclier fiscal, la fraude fiscale, les niches fiscales, une meilleure répartition des richesses, notamment des dividendes en nette augmentation pour les actionnaires ces dernières années et surtout, augmenter le taux de cotisation des charges patronales" indique Pascal Valiamin, délégué adjoint.
De plus, s'interroge le syndicaliste, comment l'État peut-il soutenir l'emploi des séniors jusqu'à un tel âge, "quand on sait qu'aujourd'hui, plus de six salariés sur dix sont hors emplois au moment de faire valoir leurs droits à la retraite". Vouloir repousser l'âge de la retraite "alors que les entreprises se débarrassent de leurs salariés avant 60 ans", ce serait "vouloir baisser par ce biais le montant des pensions".
Une "transformation totale du système de retraite"
Le syndicat soutient l'idée d'une "transformation totale du système de retraite", envisagée par certains experts et le COR (Conseil d'orientation des retraites) qui vient de sortir un rapport qui mentionne un système "par points" ou "par comptes notionnels". Sur la forme, ce serait toujours un régime par répartition mais sur le fond, cela ferait de la retraite "un prolongement du salaire dans le but de maintenir le niveau de vie du retraité".
Ainsi, le syndicat revendique en priorité :
- l'âge de départ à taux plein à 60 ans, avec un départ à 55 ans pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles
- le maintien des régimes spéciaux
- l'indexation des pensions sur les salaires afin de maintenir la parité d'évolution des revenus entre actifs et retraités
- l'indexation des salaires portés aux comptes pour le calcul du montant de la retraite sur l'évolution des salaires
- la garantie d'un taux de remplacement de 75% du salaire calculé sur les six meilleurs mois, autant dans les secteur privé que public.
- la validation de 37,5 annuités de cotisations pour avoir une retraite à taux plein
- la validation des périodes de chômage et d'étude dès l'âge de 18 ans
- aucune retraite inférieure au Smic.
Par ailleurs, le syndicat dénonce "l'inégalité de traitement entre les hommes et les femmes" sur le marché du travail. Pour plus d'égalité, il préconise de lutter contre "le temps partiel non choisi, en développant des structures d'accueil de la petite enfance, et des structures d'aide aux personnes dépendantes" qui sont, selon Solidaire, des activités "qui répondent aux besoins sociaux et aussi créatrices d'emplois".
De plus, s'interroge le syndicaliste, comment l'État peut-il soutenir l'emploi des séniors jusqu'à un tel âge, "quand on sait qu'aujourd'hui, plus de six salariés sur dix sont hors emplois au moment de faire valoir leurs droits à la retraite". Vouloir repousser l'âge de la retraite "alors que les entreprises se débarrassent de leurs salariés avant 60 ans", ce serait "vouloir baisser par ce biais le montant des pensions".
Une "transformation totale du système de retraite"
Le syndicat soutient l'idée d'une "transformation totale du système de retraite", envisagée par certains experts et le COR (Conseil d'orientation des retraites) qui vient de sortir un rapport qui mentionne un système "par points" ou "par comptes notionnels". Sur la forme, ce serait toujours un régime par répartition mais sur le fond, cela ferait de la retraite "un prolongement du salaire dans le but de maintenir le niveau de vie du retraité".
Ainsi, le syndicat revendique en priorité :
- l'âge de départ à taux plein à 60 ans, avec un départ à 55 ans pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles
- le maintien des régimes spéciaux
- l'indexation des pensions sur les salaires afin de maintenir la parité d'évolution des revenus entre actifs et retraités
- l'indexation des salaires portés aux comptes pour le calcul du montant de la retraite sur l'évolution des salaires
- la garantie d'un taux de remplacement de 75% du salaire calculé sur les six meilleurs mois, autant dans les secteur privé que public.
- la validation de 37,5 annuités de cotisations pour avoir une retraite à taux plein
- la validation des périodes de chômage et d'étude dès l'âge de 18 ans
- aucune retraite inférieure au Smic.
Par ailleurs, le syndicat dénonce "l'inégalité de traitement entre les hommes et les femmes" sur le marché du travail. Pour plus d'égalité, il préconise de lutter contre "le temps partiel non choisi, en développant des structures d'accueil de la petite enfance, et des structures d'aide aux personnes dépendantes" qui sont, selon Solidaire, des activités "qui répondent aux besoins sociaux et aussi créatrices d'emplois".