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Soignants antivax suspendus de leurs fonctions : « On meurt de faim »

Ce mardi matin, trois agents du CHU de Bellepierre contestaient la suspension de leurs fonctions devant le tribunal administratif. Ces antivax sont sans revenus et sans indemnités depuis un mois et se défendent sans avocat, faute de moyens financiers. Décision sous huitaine.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 19 octobre 2021 à 11H35

Des agents de l’hôpital de Saint-Denis ont saisi le tribunal administratif afin de contester la suspension de leur contrat de travail depuis qu’ils ont annoncé leur volonté de ne pas se faire vacciner.

Ce mardi matin, Sylvie Rivière, aide-soignante au service endocrinologie, Olivia, sage-femme au service des grossesses à risque, et William Diemahave, agent électrique, ont plaidé chacun leur cause devant les magistrats dans le cadre d’une audience en référé. Depuis un mois environ, ils sont sans revenus et n’ont pas la possibilité de prétendre à une assurance chômage ou à une quelconque aide matérielle. « On a faim », confie Olivia, les larmes aux yeux. « J’ai posé des questions concernant ma mutuelle. Est-ce que je dois la payer désormais », questionne Sylvie qui, sans réponse, déclare qu’elle va supprimer toutes les dépenses possibles.

Après un court entretien avec la cadre du CHU de Bellepierre en charge du temps de travail, ces personnels se sont vus signifier la fin de leur contrat. Les questions relatives aux congés ou aux jours de RTT n’ont pas été abordées malgré leur volonté d’en débattre.

Pour Sylvie, prendre les 100 jours qu’elle a cumulés aurait pu lui permettre de réfléchir jusqu’en février prochain. Les seuls éléments communiqués par le CHU ont concerné la possibilité de réintégration, à savoir : en présentant un certificat d’injection de la première dose de vaccin ou une preuve de contre-indication ou encore une attestation prouvant qu’ils ont eu le Covid.

C’est le cas de William Diemahave qui a contracté le coronavirus et dispose d’un délai six mois pour se faire vacciner. « Le rapporteur s’est montré optimiste en ce qui me concerne », témoignait l’agent à la sortie du prétoire.

Le tribunal doit se prononcer sous huitaine.
 

 

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